Pyrénées catalanes du 30 juin au 07 juillet 2012

25 janvier Reportages

Montagnes Pyrénées……vous êtes mes amours ! Vieille chanson de mon enfance, c’est bien la réalité pour Stéphane qui en quelques jours nous a fait découvrir, apprécier ce beau coin de France qui « fricote » avec l’Espagne. Et a même trouvé le moyen d’en enfermer une petite partie dans ses bras. Une histoire d’amour !….pourquoi pas !

Bref toute l’équipe se retrouve samedi 30 juin pour faire connaissance, devant un poulet basquaise concocté par René, le Roi de l’intendance…..Repas abrité sous la galerie marchande de la station de ski de Formiguère, heureusement déserte en cette saison. La météo nous avait concocté un bon orage de grêle et de pluie comme pot de bienvenue. La mayonnaise HCE est en place. Vous savez cette alchimie qui fait qu’en 2 petits ¼ d’heure une parfaite cohésion se crée entre passagers, pilotes, anciens et nouveaux ! Tous deviennent « potes » comme des poilus de 14 après 4 ans de tranchées. Couchage sur le béton un peu à l’ abri du brouillard qui se lève…

Dimanche matin départ dans la brume pour la montée vers le lac des Camporeils, avant de trouver le soleil vers midi pour la pause. René laisse le camion pour nous accompagner sur les deux prochains jours.. Denis qui avait pris la joëlette au départ nous surprend en partant à pieds après la « pause graines » de la matinée. Et il va continuer jusqu’ au soir où il est seulement remonté pour la descente finale d’arrivée au lac, sous la pluie ….mais le poêle est en marche dans le gîte où nous dormirons à l’ abri après le diner pris également dans ce lieu.

Lundi super journée, dans un paysage vert et fleuri. Le soleil est avec nous et nous découvrons à l’arrivée une belle plaine herbue entre coupée de petit ruisseaux qui obligent tout le monde à mettre les chaussures autour du cou….Bonheur, l’emplacement de la toile bivouac est tout tracé avec les pierres du précédent séjour. Nous bivouaquons au milieu des vaches avec le bruit des clochettes et la visite d’une horde de chevaux avec juments et poulains.

Mercredi matin nous quittons ce décor digne de la petite maison dans la prairie, pour rejoindre le lac et le barrage des Bouillouses. Nous avons rendez vous avec René qui nous a quitté à 5h du matin pour récupérer le camion et nous apporter le repas de midi au pied du barrage. Mais personne au rendez vous. Nous patientons mais vers 15h l’inquiétude grandie lorsque nous apprenons que le camion n’a pas bougé de place ! Stéphane et Benjamin partent pour refaire le sentier à la recherche de René. Vers 16h30, nous sommes soulagés en apprenant que René, Stéphane et Benjamin ont pu se joindre et reviennent avec le camion. Tout va bien, juste une mauvaise conjonction de portables déchargés et d’un GR pris dans le mauvais sens par un intendant qui avait oublié sa carte et a marché 9h au lieu de 5…. Une grosse frayeur. Perdre René passe encore : Mais l’intendant, surtout pas….Une fois l’histoire bien terminée nous pouvons plaisanter. René a l’humour à la hauteur de ses talents culinaires….du coup nous dormons dans un gite après un repas barbecue.
Mercredi notre AEM nous a concocté un itinéraire bis pour rejoindre le camping d’ Estavar.
Au départ une belle montée pour rejoindre le sommet des pistes de ski de Fond-Romeu. Nous redescendons en trace directe au travers des pâturages et des enclos. Journée un peu longue mais riche en paysages divers. Arlette qui chemine de concert avec Tartare , celui-ci ,sans doute dans un pur moment de tendresse, la pousse un peu brutalement. Elle se retrouve dans la pente, les pattes en l’air…le voltigeur Gérard se porte à son secours et elle s’en sort avec un super hématome au bras et quelques douleurs aux côtes. Après la traversée de Llivia (la fameuse enclave espagnole) nous atteignons le camping pour une nuit un peu humide mais avec le confort 4 étoiles…douches chaudes, etc….

Jeudi passage à nouveau par Llivia, Yann fait le plein de cigarettes mais en profite aussi pour se payer une dégustation de gâteaux avec Elodie, Marie, Alain et compagnie. Puis montée en pente douce et roulante pour redescendre ensuite vers Dorres et ses bains romains après un déjeuner au bord d’un torrent. Soleil généreux et agréable.
Les bains romains, Stéphane nous en parle depuis dimanche et nous les testons en soirée. Une eau à 38°, 19 corps allongés dans le bassin en forme de gros haricot= une belle photo immortalisée par Julien. Mais aussi une bonne détente avec des échanges philosophiques ….

Vendredi montée calme et régulière vers la chapelle du Belloc où nous pique niquons à l’abri du vent presque aussi fort que sur le Mont Aigoual (voir les gorges du Tarn…) non j’exagère….puis descente à travers prés et voie romaine. Merci Stéphane pour tous ces parcours hors pistes. Le Nantais connaît bien sa Catalane d’adoption..
Mais c’est la fin et après un nouveau bain à 38° et une nuit où Tartare s’invite en douce sous le marabout, il faut rapidement se séparer pour conduire nos amis venus par le train en gare de Perpignan.

Merci Isabelle pour ton lumineux sourire, à Yann pour ton humour caché, Christine pour tes balades en compagnie de chacun et tes fleurs dans les cheveux, à Denis pour ton courage et ta persévérance et à vous tous pour ces journées bonheur. Nous étions 19 plus un petit bout de choux que Séverine nous a fait partager…Nous attendrons encore un peu pour connaître ses aptitudes à la joëlette mais avec des parents comme Benjamin et Séverine ce sera un(e) PRO ….

Bernard

Et "cerise sur le gateau, un poème d’Elodie pour qui c’était le premier séjour comme accompagnatrice et qui est devenue "accro" :

Prenez une vingtaine de passionnés de tous horizons

Ajoutez un intendant bien meilleur en cuisine qu’en orientation

Une pincée de rires, de sueur et de chansons,

Mélangez une demi-heure stéphanoise à chaque destination

Vous obtiendrez un séjour aux p’tits oignons.

Merci l’auvergnat, elle est à toi cette chanson

Mes kilos, je sais à qui je les devrai

Mais franchement, quelle régalade !

Entre orgie de cantal, de st nectaire et de truffade

Pris par les sentiments, on a tous carburé

Même sous la pluie, on s’les ai fait ces Pyrénées !

Des Camporells à la Vallée de la Grave

Du lac des Bouillouses aux bains de Dorre

Il était bien beau notre équipage, une vraie équipe en or.

Un gen-bon du pays qui nous l’a fait découvrir en beauté

Des joëlettes ailées que rien ne pouvait arrêter

Un Tartare en sherpa blanc qui fermait cette communauté

Mais que demander de plus…si ce n’est un lit et un bon oreiller ?!

Ha ha non bien sûr je rigole

Des séjours comme celui-là, j’en veux encore et encore

Handi Cap Evasion, c’est certain je reviendrai

Vous n’avez pas fini de devoir me supporter !

Elodie