Massif des Monges - 13 au 20 juillet 2024
JOUR 1 :
Ça y est, 18h passés, les 21 participant.es, de leurs contrées sont toutes et tous arrivé.es !
Comme chaque début d’aventure, s’en suit, en même temps que chacun.e prend ses marques et s’émerveille de ce premier campement au Col de Fontbelle où nous passerons 2 nuits, le traditionnel « brise-glace », au rythme des « et toi, tu t’appelles ? et tu viens d’où ? ».
Le tour de table lancé par Aurélien et Stéphane, nos guides pour la semaine, précédant le premier super repas de notre intendant Jean-Mimi, le confirme, la magie HCE opère déjà car où ailleurs, est-il possible qu’après 2 heures passées ensemble, de composer un « tout » de gens pourtant venus d’horizons si différents…
JOUR 2 :
Premier réveil collectif, premier petit déj’ partagé, premiers préparatifs qui, en ce premier jour où chacun.e doit (re)trouver ses repères prend tout son sens.
Pour les 4 passager.es en joëlette, il est l’heure de (re)monter en selle et à travers les premiers exercices proposés par Aurélien et Stéphane, de se (re)plonger dans ce lâcher prise et dans cette confiance absolue accordée à des équipier.es avec qui il va s’agir de s’apprivoiser.
Là encore, tout va vite, vite et bien et la mayonnaise prend en moins de temps qu’il ne faut pour la monter et nous voilà embarqué.es pour une première (qui n’en a déjà plus l’air) de près de 8 kilomètres où Les Monges, presque inconnus de tou.tes, nous dévoilent ses premiers secrets et beautés !
JOUR 3 :
Après une 2ème nuit au Col de Fontbelle, l’heure de lever le camp a sonné !
Dès la veille au soir, le programme annoncé par Aurélien, au gré d’amnésie… sélective quand il s’est agi de convoquer ses souvenirs sur la difficulté du parcours, aurait dû nous alerter ; cette journée s’annonçait… longue !
Longue, elle le fut effectivement mais dès les premiers dénivelés, lorsque nous avons emboîté le pas aux cavalier.es d’un séjour équestre, elle s’annonçait aussi et surtout magnifique !
Tout au long de cette journée, nous nous sommes laissé.es surprendre par la flore et par le côté rocailleux de ce Massif, jusqu’à culminer sur la crête de Gueren et ses 1746m.
Puis, au fur et à mesure de notre avancée, chacun.e continuait à se dévoiler… le rire inimitable d’Aline, la gentillesse incarnée de Mégane, l’intérêt porté à tou.te.s par Florent, la persévérance de Sarah… tout y était pour nous porter jusqu’à Feissal, lieu de notre 2ème campement, non loin d’une petite rivière salvatrice après une longue mais si belle journée… !
JOUR 4 :
Cette première nuit à Feissal fut fraîche (il a même gelé sur les duvets !) mais la chaleur humaine émanant de ce groupe a très vite réchauffé l’atmosphère !
Depuis le début, de très chouettes habitudes étaient prises et les soirées étaient rythmées par les accords de guitare de Félix, l’accordéon d’Aurélien, des parties endiablées de Pikomino et de petits chevaux coréen (le vrai nom est tout de suite plus joli mais je l’ai mangé, oups) ou des matchs de volley improvisés autour de Badi et de notre merveilleuse bande de jeunes (Anouk, Nathan, Martial, Vincent, Mathieu)… !
Oui, mais voilà, c’est pas le tout, pour nous rapprocher chaque jour un peu plus de notre objectif, Tanaron et la rencontre avec Joël (oui, oui, c’est bien lui) et Marie-Pierre, nous voilà repartis une nouvelle fois pour une très belle épopée de 10 kilomètres et de sacrés dénivelés !
JOUR 5 :
Même perché.es à Feissal, la nouvelle se répandait à toute vitesse et « Le Tanaron Libre », n’hésitez plus à en faire sa Une : « Ils et Elles arrivent ! ».
En ce 5ème jour, l’heure de dire adieu à notre 2ème campement était arrivée et fort d’un cortège renforcé par la présence d’un nouveau compagnon de route et de son cheval, sans oublier notre fidèle âne, Charlot, nous voilà engagé.es pour une grande traversée du Col Saint-Antoine jusqu’à Tanaron.
La journée, comme toutes les précédentes, fut dense, chaude mais toujours ponctuée d’énigmes alambiquées dont Sébastien avait le secret, de chansons en canon de Samira, de moments de connivences et de partages.
Et puis, puisqu’il est écrit que « plus on est de fous, plus on rit », Marie-Pierre, accompagnée de 2 chiens, nous mènera jusqu’à Tanaron où très vite, Joël nous rejoindra !
JOUR 6 :
Après notre 1ère nuit Tanaronnaise (je tente), nous offrant un magnifique panorama, la fameuse presse locale n’hésita que peu de temps au moment de coucher sur papier sa Une du jour et érigea « HCE : 0 - 6 : Les Moustiques » !
En effet, tel.les les aventurier.es que nous avions démontré être depuis le début du séjour, l’immense majorité du groupe avait opté pour une nouvelle nuit à la belle étoile !
Pas de doute, le cadre s’y prêtait à nouveau merveilleusement bien mais il ne fut pas tendre avec la peau de beaucoup d’entre nous…
Aline, tout particulièrement, en a fait la douloureuse expérience et pour elle, accompagnée de Katell et Ulrike, la journée se transforma en « mission pharmacie » et repos bien mérité !
Pour les autres, le point d’orgue du jour fut sans conteste cette vue incroyable sur le vélodrome et la lame de Facibelle.
D’ailleurs, chanceux.ses que nous sommes, les Monges et ses particularités n’ont plus de secrets pour nous puisque Benoît, géologue, nous les a, tour à tour, révélés.
JOUR 7 :
« Soir de fête » et cette fois, aucune allusion de la part du « Tanaron Libre » à une quelque victoire de moustique mais bien à cette incroyable soirée de la veille où c’est à près de 40 personnes que nous nous sommes retrouvé.es autour de la table !
Être 3 jours durant dans le pays de Joël et Marie-Pierre, fut, au-delà, de la richesse des échanges que nous aurons eus avec eux, l’occasion d’élargir le cercle, de « faire communauté » et tou.tes les voisin.es l’ont bien compris.
Hélas, « Soir de fête » aurait pu être remplacé par « Jour de der’ » mais la mélancolie attendra et nous voilà (au complet !) embarqué.es pour une descente endiablée nous menant au Graal attendu de tou.tes : la baignade collective dans la rivière !
Apothéose d’un séjour merveilleux en tout point, Aurélien et Stéphane, nous réservaient malgré tout une dernière surprise puisque, pour récupérer les véhicules nous remontant à Tanaron, il fallut, en guise de dernière épreuve, traverser un… « pont de singe » et comment dire, ce fut… « rock’n’roll » !
De retour sur le campement, bien qu’on ait (in)consciemment repoussé le moment, le fameux « tour de table bilan » arriva et avec lui, son lot d’émotions, de moments vrais et de larmes…
Cette fois, on pouvait s’y risquer, tout le monde connaissait le titre du « Tanaron Libre » du lendemain, « Merci pour ces moments ! »