Très vite la chaleur de l’amitié autour des pluches et des planches à découper les légumes de la future ratatouille pour les uns, pendant que les autres dégondent les portes pour la ronde des fauteuils efface les inquiétudes.

Chacun trouve très vite son nid dans cette demeure aux multiples chambres qui sent la famille de montagne soudée « costaud grand cœur ». Le Mas

Le premier repas fait définitivement tomber les barrières. La balade des fourchettes consolide cette fusion par le monologue des prénoms. Un absent à la table, l’ami Yann à cassé sa voiture et ne pourra nous rejoindre.

Dimanche premier contact avec les joëlettes pour les nouveaux, et première transpiration sur les pistes roulantes, d’accord, mais avec « quasiment »500 m de dénivelé positif. Bravo les jeunes qui en quelques heures sont déjà des pro du brancard arrière.

Lundi, Nico, 1m98 de muscles sous sa sympathique casquette nous apporte sa compétence pour atteindre le premier bivouac……Entre temps nous avons fêté l’anniversaire d’Anne par une composition pâtissière à la Cécile……

Sur le lieu du bivouac, un camion avec plusieurs grosses cuves d’eau attire tout de suite la curiosité de Lydie ( genre une pie qui découvre une balle de tennis….) Et si on tirait sur ce gros robinet !!!! Résultat une bouche d’incendie qui se met à cracher un jet à 3 mètres et notre curieuse qui ne peut plus refermer la vanne !!!! Mais heureusement notre Mac Gyver (Etienne) sauve la situation.

Dans la soirée Diane nous révèle ses talents de chanteuse autour d’un feu avec une parodie d’une chanson de Johnny Halliday pour vanter sa flamiche alsacienne suivie d’un récital de chansons populaires.

Mardi nous attaquons le sommet du Moucherotte, superbe vue sur Grenoble, la Chartreuse, Belledonne. Dans l’ après midi nous montons voir la grotte. Une déclivité de 20% histoire de montrer que HCE c’est du sérieux. Une montée « exponentielle »……Oui même en rando nous en connaissons qui révisent leurs notions de math.

Le soir Cécile nous fait découvrir son « Tipi » pour le bivouac et une promesse de nuit calme et étoilée…Mais les étoiles se cachent bien vite pour faire place à de méchants nuages qui toute la nuit nous dispense une douche généreuse obligeant les accros du couchage dehors à trouver un abri, qui sous le tipi, qui dans le camion.

Au matin très peu d’ entre nous se retrouvent avec des vêtements ou des duvets Secs…..C’ est plutôt genre lessive de la Mère Denis sans essorage !!!!!
Après un petit déjeuner frileux, sous l’auvent du camion,
Cécile en sa grande sagesse entraîne sa troupe pour un repli stratégique vers le Mas afin de sécher et réchauffer passagers et pilotes.

Suivra une superbe balade sur un chemin en balcon avec de très beaux points de vue.

Nous terminerons le séjour par un bivouac sous le marabout, il fallait bien montrer aux jeunes les richesses du « matos » HCE.

Vendredi une tentative de voir le soleil qui devait nous permettre une dernière vue panoramique sur les crêtes de Charandes va avorter dans un pique nique sympa au dessus des nuages, sans pluie !!!!! Mais oui, puisque monsieur soleil nous rejoindra vers 15h pour les dernières heures de roulage sur un chemin bucolique à souhaits, des petites montées, des petites descentes, des fleurs et …même du muguet dégotté par Mireille la compagne de Tartare, le coquin qui lui a « pété » un doigt… Un jour que notre grand ami ne voulait pas monter dans le camion….. !

Le samedi est déjà là, et après une nuit au Mas, avoir remis les portes en place, il a bien fallut avaler la petite boule dans la gorge qui caractérise la fin des séjours HCE.

Merci Eliane et Marie-Laure pour votre rire que nous avons eu plaisir à partager, Merci Achille pour tes beaux yeux qui captent tout en un instant et aussi ton rire qui nous a fait très chaud au cœur. Merci Alain pour ton courage à marcher afin de nous faciliter la rando en libérant des bras dans bien des passages. Merci Diane pour tes chansons, ta bonne humeur et ta facilité à éviter les cailloux dans la corde en tirant avec nous. Bravo à Anna, Madeline et Amélie pour votre courage et la rapidité stupéfiante à se fondre dans l’esprit et le travail du groupe.
Merci à toi Bernadette pour ton rire qui n’a d’égal que tes compétences culinaires et toi Cécile pour ta capacité à gérer avec calme et lucidité toutes les situations imprévues de ce séjour d’une « plus que quasiment exponentielle » richesse de cœur.