Haute Ubaye – 23 au 30 août 2014

25 janvier Reportages

J1 - Jour d’arrivée

Malgré un co-voiturage très compliqué, en particulier pour les gens de l’ouest de la France, et beaucoup de désistements, (ça va continuer !), tout le monde s’est retrouvé à La Fouillouse à 1900 m. entre 19 et 20 heures. Après un tour de table et un bon repas préparé par nos deux intendantes Edith et Isabelle, tout le monde est parti se coucher dans le froid (-2° C – frais pour le mois d’août !).

J2 - Initiation à la joelette

Jean-Paul, notre AEM, nous donne des explications sur la joelette bien nécessaires car les débutants étaient nombreux sur ce séjour.
Nous passons aux travaux pratiques mais le départ fut retardé car le mulet Mainon (il porte bien son nom car il en fait qu’à sa tête) se met à courir dès qu’on veut le charger. Nous montons dans la forêt en direction d’une bergerie. Nous déjeunons au milieu d’un vallon avec un beau point de vue. Nous rejoignons le camp sains et saufs après une descente un peu technique pour les débutants. Amaury nous rejoint et grossit la troupe.

Pendant l’apéritif, le propriétaire du terrain de notre campement nous met en garde (il fait même peur à certains !) : un loup rôde dans les parages…

Charlotte et Antoine nous annoncent leur abandon car moralement et physiquement, ils ne se sentent pas à la hauteur.

On se couche assez tôt car Jean-Paul nous annonce une dure journée pour le lendemain mais « ça roule » La nuit sera moins fraîche mais il gèlera quand même.

J3 - Montée au refuge de Chambeyron

Nous petit déjeunons à 7 h et après les préparatifs de notre 1er bivouac, nous attaquons la montée bien raide. Heureusement, Aurélien, un fils de Jean-Paul, est arrivé dans la nuit pour nous aider. Basile, le fils de Claire, 12 ans, s’est découvert de réels talents d’accompagnateur pour malvoyants. Nous pique-niquons à la fin de la pente raide et avant une pente plus douce mais plus technique. Les nuages sont tout moutonneux. Comme dit le dicton « ciel pommelé, femme fardée, ne sont pas de longue durée ». On verra la suite…

Comme d’habitude, Mainon n’en fait qu’à sa tête. Finalement, nous arrivons entiers au refuge. Certains tapent le carton, d’autre bullent, lisent, discutent… Nous passerons notre 1ère nuit au chaud avant d’affronter ce que nous réserve le lendemain.

J4 - Montée au lac des 9 couleurs – journée galère

Au réveil, une pluie assez fine nous attend, mais elle va énormément s’intensifier jusqu’à l’apocalypse !

En attendant que tout le monde soit prêt, le parapluie de Claire s’envole. Vue la force du vent, un parapluie ne servira à rien. Eh oui, grand vent, forte pluie, mais nous partons quand même à l’assaut du lac aux 9 couleurs, « le soleil n’est pas loin ». Un seul est censé, Basile, car il reste au chaud .

Finalement, avant d’atteindre notre objectif, nous rebroussons chemin. Nous arrivons au refuge, frigorifiés et trempés. Une femme veut « partager le froid » en ouvrant les fenêtres car elle a trop chaud ce qui n’est pas notre cas.
La tempête continue mais il faut bien descendre. On se protège comme on peut mais on arrive en bas trempés jusqu’aux os. Certains ont la bonne surprise de découvrir leur tente toute mouillée. Heureusement, la pluie a cessé quand on atteint le marabout.

J5 - Journée cool

Changement de programme à cause du temps. Nous n’irons pas jusqu’à la batterie de Viraysse. Le 2ème bivouac sera ailleurs et le lendemain On fait un transfert à Larche. On réinstalle le camp et on étale toutes nos affaires au soleil pour qu’elles sèchent.

L’après-midi, nous remontons, (c’est pratiquement plat), le magnifique vallon du Lauzanier, avec ses marmottes à la pelle. Au retour, c’est tellement plat et facile qu’Amaury, Benjamin, Basile et Claire font les cacous !

Aurélien nous quitte mais Jean Marie arrive. Audrey, Catherine et Gilbert ne viendront pas au bivouac du lendemain.

J6 - Bivouac au lac de l’Orrenaye

Nous partons donc pour notre 2ème bivouac (le 1er était un faux car on a dormi en refuge), à l’assaut du lac d’Orrenaye. Nous espérons enfin voir un lac ! Certes, « c’est roulant » mais raide ! Ce n’est pas évident quand on est en sous-effectif !

Après beaucoup d’efforts, nous arrivons sur un replat en contrebas du lac. Si ! On ira le voir cette fois ci, l’après midi mais tout légers. En effet, nous déjeunons à cet endroit et nous y installons notre bivouac. Un torrent coule pas loin. Nous sommes surveillés par un gros troupeau de moutons et son patou et border collie. De nombreux pics rocheux surplombent le camp. On se croirait au Maroc.

L’après midi, nous allons admirer le lac. L’Italie n’est pas loin. Certains pousseront jusqu’à la frontière.

Le soir, des pâtes bien collantes nous tiendront bien le ventre. « Trop bon » dixit Basile. Dans un tel lieu, tout est bon. La soirée en chansons se termine dans nos duvets sous un magnifique ciel étoilé.

J7 - Retour à Larche

Nous montons au col de la Gypière qui paraissait proche mais qui s’avérera loin. D’autant plus que Mainon doit être rebâté 3 fois. Sur notre route, nous voyons la maison du berger.

Après une longue descente dans un environnement assez minéral, nous retrouvons notre camp à Larche. Annie doit partir le soir avant le dîner. Dommage pour elle, car pour notre dernier repas ensemble, notre pâtissier à la retraite nous a cuisiné de succulentes crêpes, à la ganache ou crème au beurre au choix. On organise le co-voiturage du retour ; beaucoup plus simple qu’à l’aller. Chacun donne ses impressions sur ce beau séjour. Tout le monde a contribué à sa réussite.

J8 - Jour du départ

Chacun s’active : on range, on plie, on nettoie. Vite, faut y aller, y a des trains. Les rendez-vous sont pris pour une prochaine fois.
Séjour à conseiller pour les 12 – 72 ans.
On reviendra pour voir le fort qu’on n’a pas vu !