EN EXCLUSIVITE : Le premier séjour HCE de la saison – Coup d’œil sur le Verdon juin 2021

25 janvier Reportages

Après ces derniers temps que l’on pourrait qualifier d’incertains, les séjours HCE ont enfin pu reprendre. Le premier a eu lieu dans les gorges du Verdon du 5 au 12 juin avec une équipe composée de 19 personnes, et accompagnée par Olivier. En exclusivité, nous vous livrons une interview d’un.e membre de la compagnie interrogé.e sous X.

Merci d’avoir accepté de partager votre expérience. Alors, racontez-nous le Verdon, qu’avez-vous fait  ?
X : Merci à vous, je vais tenter de résumer notre périple en quelques étapes. Pour commencer, nous avons passé la première nuit du samedi chez Armand et ses deux chiens, puis nous sommes parti.e.s vers Castellane le lendemain pour commencer notre aventure.

Le lundi nous sommes resté.e.s aux alentours de notre campement et sommes monté.e.s jusqu’à une petite chapelle entourée d’ex voto. Mardi notre voyage a repris en direction de Rougon, l’occasion d’admirer ou d’envier -selon ce que Pacôme avouera- les vols planés des vautours fauves.

Ce soir-là, nous avons dormi au camping avec un accès inespéré - quand on pense à l’odeur des chaussettes de Marion - à l’électricité et à l’eau chaude. Cela a fait l’effet d’une coupure dans notre séjour, d’autant plus que la journée du mercredi a été mouvementée.
Le jeudi fut plus calme avec la montée jusqu’au Pavillon à 1625m d’où nous avons pu observer le lac de Sainte-Croix.

Enfin, le vendredi a été sportif avec une ascension jusqu’au portail de Blieux à 1622m, avant de redescendre chez Armand pour partager notre dernière soirée ensemble.

C’est un résumé concis mais nos lecteurs veulent plus de détails. On dit souvent que la montagne est magnifique en été. J’imagine que vous avez vu des paysages époustouflants.
X : Les gorges du Verdon sont splendides ! De là-haut on pourrait presque voir le Canada, comme nous l’a affirmé Olivier (rires). En plus, ces gorges fourmillent de rivières comme le Verdon, le Buech ou le Jabron qui viennent creuser la roche et verdir les paysages. D’ailleurs nous avons profité de cette occasion pour nous rafraichir et jouer dans l’eau ; surtout pour ceux que l’on avait surnommés les trois pieds nickelés : Enzo, Laurian et Lyam.

Ça semble idyllique !
X : C’est une très belle région, mais il faut dire que nous n’avons pas pu en profiter autant que nous l’aurions voulu à cause des orages. Tous les jours le temps se gâtait, heureusement c’était surtout en fin d’après-midi et Olivier, notre guide, a su s’adapter avec brio ! Vous savez…la pluie, c’est un peu un vecteur d’intense cohésion comme dirait Claire (rires). Grâce à cela, Philippine a appris que les arbres protègent de l’humidité ; quelle belle leçon de vie ! Dimanche soir nous avons improvisé une cabane à partir de brancards pour échapper aux intempéries. Vous savez, on était serré.e.s, la bâche se remplissait d’eau mais Jean-Patrick n’a pas perdu de son calme et continuait de profiter de la montagne telle qu’elle s’offrait à nous.

Pour le premier séjour de la saison, ça commence fort !
X : Ce n’est pas peu dire ! Cette semaine a été ponctuée par un nombre assez impressionnant de – osons le mot – galères. Dans le désordre nous avons crevé deux fois sur la même joëlette, perdu une corde et une cheville de joëlette, nous avons tordu un cale pied, abimé deux sacoches. Nous avons aussi évité au camion une rencontre rapprochée avec un ravin. Nous avons aussi eu trois chutes, une visite à l’hôpital et une fausse route pour la même passagère, Brigitte…

Attendez, mais ce ne sont pas des galères mais un scénario catastrophe que vous nous racontez !
X : Curieusement pas du tout ! Ces éléments, bien qu’embêtants, n’ont représenté que des passages « technico-ludiques » dans notre séjour. J’entends par là qu’ils auraient pu être bien plus graves mais qu’il en a été tout autrement. Par exemple, le camion, grâce au sérieux d’Olivier et au travail du groupe pour fabriquer une rampe, a pu être remis sur la voie sans encombre. Il en est de même pour Brigitte, qui fort heureusement n’a rien eu de grave à la suite de ses aventures, et qui a gardé le moral et l’envie d’avancer à chaque instant.
Je pourrais aussi parler de Nicolas, qui en dépit de ses pieds meurtris par les ampoules, a voulu continuer à marcher avec nous. Chacun.e d’entre nous s’est impliqué.e dans ce séjour, sans s’appesantir sur les difficultés rencontrées, pour continuer à avancer. A ce jeu, Nathalie a été particulièrement douée puisqu’elle se mettait à danser et à chanter à chaque passage en joëlette difficile.

Finalement, ce sont ces moments forts qui vous ont permis de vous rapprocher ?
X : Dans une certaine mesure, oui. Mais ce serait mettre de côté tous les moments de réconfort apportés par la bonne cuisine de Monique ; secondée par René qui a failli faire brûler le marabout pour une omelette norvégienne digne de ce nom. Des moments de complicité aussi lors des soirées gérées par notre référente alcool Marie – rôle crucial aux yeux de Sébastien-, bercées par le génépi, les histoires abracadabrantesques de Camille et les récits d’expérience de ce cher François. De manière plus générale, des moments de rires que ce soit lors de notre boom improvisée le lundi soir par notre animatrice Margot, la bataille de pomme de pins du jeudi durant laquelle Christophe a défendu son titre de Colonel, ou la rencontre assez imprévue avec un paon criant Laurian.

Un dernier mot pour la fin ?
X : Je tiens à remercier toute l’équipe - composée de Brigitte, Camille, Christophe, Claire, Enzo, François, Laurian, Lyam, Jean-Patrick, Marie, Marion, Margot, Monique, Nathalie, Nicolas, Olivier, Pacôme, Philippine, René et Sébastien - pour avoir passé une semaine, certes ponctuée d’imprévus, mais avant tout fantastique avec eux.

A la prochaine au hasard d’une sortie, d’un séjour ou d’une AG !