A la vue des bosses qui nous attendent, certains suggèrent que le nom de ce village du Beaujolais serait en lien avec le chameau. Un panneau situé à l’entrée du village rétablit la vérité : Chamelet viendrait de "campus mellarium" qui signifie "champ de miel". Quoi qu’il en soit, c’est un pays où il fait bon vivre et bon randonner.

Personne n’a oublié de régler sa montre à l’heure d’été et les 30 participants sont tous à l’heure pour gravir les premières grimpettes au dessus de Chamelet.

Plusieurs accompagnateurs découvrent la conduite des joëlettes et comme deux des personnes à mobilité réduite alternent la marche à pied et l’utilisation de la joëlette, certains s’entraînent avec des sacs à dos sur la joëlette. C’est tout de même plus facile et moins stressant pour le premier contact avec cet engin un peu bizarre, à l’équilibre si capricieux lorsque l’on débute.

Nous dominons très rapidement les vignes et la suite de la randonnée va se dérouler en forêt ou en bordure de prairies.

Un franchissement de ruisseau, une dernière grimpée,un petit coin à l’abri du vent pour la pause pique-nique au soleil et ... le bonheur est dans le pré ! Le partage des spécialités culinaires des uns et des autres agrémente le repas.

Comme il y a moins de dénivelé l’après midi et que tout le monde est en forme, Emmanuelle décide d’allonger un peu le parcours de 2km.

Juste de quoi justifier une pause goûter dans un champ qui domine les collines du Beaujolais, lequel goûter nous est offert par sa mère qui nous attendait patiemment depuis plus d’une heure, avec boissons chaudes et délicieux gâteaux.

Il ne reste plus qu’à dévaler les dernières descentes pour plonger vers Chamelet et se regrouper sur le parking de la gare pour les derniers échanges.

Certains évoquent les séjours d’été et cette journée bien agréable donne envie d’en faire un peu plus. Joëlette quand tu nous tiens !
Le mot de la fin sera pour Max, passager de joëlette : "quel plaisir de pouvoir découvrir des coins où on ne peut pas aller avec le fauteuil roulant".