Ambiance un peu fraîche pour les préparatifs sur la place de l’église de Brullioles, mais nous restons optimistes malgré ce qui ressemble à un petit crachin. Pas de quoi décourager la joyeuse troupe d’une trentaine de personnes, dont 4 passagers joëlettes et 6 "handi marchant". Pour Christine, c’est une "première"mais les conditions pas vraiment printanières ne la découragent pas.

Nous avons le renfort d’une équipe venue de la Loire sous la houlette de Vincent et de représentants de l’Université Lyon 1, dans le cadre du partenariat avec l’association "Université Lyon 1 Solidaire".

Le soleil fait de timides apparitions pour un début de randonnée bien champêtre. Les paysages qui s’offrent à nous, nous confirment que l’activité agricole aux portes de Lyon est encore consacrée majoritairement à l’élevage.

On tente un pique nique sur l’herbe, mais, il va falloir vite trouver un abri dans une grange grâce à l’hospitalité d’un agriculteur.

Le soleil étant revenu et toute la troupe ayant repris des forces, nous pouvons poursuivre notre randonnée à travers bois et champs vallonnés.

La rencontre avec d’autres randonneurs est l’occasion d’échanges et d’une petite pause. Certains en profitent pour découvrir les chapelles construites au début du 20 ème siècle par un certain Mr Fontanière qui se serait ruiné, à la recherche du minerai argentifère.

Les dernières montées pour rejoindre Brullioles sont un peu difficiles surtout pour les personnes à mobilité réduite qui n’utilisent pas la joëlette, mais le sourire est sur toutes les lèvres lors de l’arrivée au point de départ. Un grand bravo à Brigitte, Amélie, Sarah, René, Elisabeth et Marlène pour avoir parcouru, avec le sourire, les 15km avec 400m de dénivelé. Sans compter que les joëlettes vont souvent à un bon train et et que même pour les accompagnateurs ce n’est pas tours facile de les suivre.

Quant aux "passagers", les 2 Christine, Lionel et François, habitués ou non, aux accompagnateurs d’horizons différents, tous sont satisfaits de cette journée en pleine nature même si le soleil s’est fait un peu trop rare. Le sourire de Lionel est là pour l’attester.

Christine, un peu fatiguée par cette journée au grand air nous quitte en nous disant "vous m’avez ouvert de nouveaux horizons". Et cela vaut bien quelques petites suées dans les montées !