Pierrefonds et ses environs - 12 octobre 2024
Ça y est, c’est parti pour une belle journée dans l’Oise, avec la découverte de Pierrefonds, de son château féodal, sa forêt.
Tout le monde est bien au rendez-vous de 9h30 alors que nous venons de lieux bien divers et éloignés : départements de l’Aisne, du Nord, du Val d’Oise, de la Somme sans oublier l’Oise.
Le soleil va percer les nuages, réchauffer du froid matinal et offrir un ciel clément.
Nos 6 randonneurs Marie-Cécile, Thibaut, Florent et Louise préparent la joëlette pour Yolande.
Guidée par Lénaïk, nous commençons par admirer le point de vue sur le lac avec en arrière plan le château qui s’y reflète, l’église Saint-Sulpice au clocher bien particulier. Le château de Pierrefonds est célèbre dans la région : château féodal, restauré par Viollet-le-Duc, qui fut visité par bien des écoliers lors de la sortie scolaire de fin d’année.
Pierrefonds, beau village touristique, fut aussi une station thermale. Pour preuve l’inscription sur l’ancienne gare (oeuvre de l’architecte Charles Lecoeur) : Pierrefonds-les-Bains. Nous aurions pu pique-niquer sous l’abri voyageurs s’il avait plu, en s’imaginant attendre le train … qui ne passe plus depuis longtemps !
Avant de s’enfoncer dans la forêt, petit détour pour admirer 2 maisons remarquables : la villa La Palestrina de style néo-gothique (Viollet-Le-Duc) et admirons les sculptures dont un petit chat.
L’autre maison : La Colombine de style toscan avec ses tuiles colorées et vernissées.
Puis place à la forêt, une vaste forêt domaniale, une promenade bucolique. Noël approche, il y a là de quoi décorer la maison : de belles boules de gui, des chemins bordés de houx à profusion, certains sans boules d’autres avec les boules rouges.
Nous sommes en automne, saison où les arbres se parent de belles couleurs chatoyantes, où le sol accueille des variétés de champignons (tel l’amanite-tue-mouche). Nous en verrons de toutes sortes, non comestibles … sauf 2 cèpes … grignotés par les animaux.
Nous sommes en automne, il a plu, beaucoup plu l’avant-veille. Les chemins sont boueux, toutefois pas excessivement. Bonne idée, Louise avait prévu les bottes !
Nous sommes en automne, la saison des chasseurs. Au milieu du silence de la forêt nous sommes alertés par des bruits, l’aboiement des chiens. Nous faisons alors tout pour ne pas être pris pour des animaux. Une des solutions : le protège sac à dos (jaune vif) en guise de chapeau sur la tête de Thibaut … qui est grand !
Vite nous comprenons qu’il s’agit d’une chasse à courre. Au milieu des aboiements de la meute, l’hallali du cor de chasse résonne, un cavalier nous croise. Nous pensons au malheureux cerf qui est aux abois.
Avant de quitter la forêt, quelle est la surprise de découvrir, très isolée mais habitée, une belle maison qui fut un gîte.
Nous sortons de la forêt par la sente de Brunehaut (princesse wisigothe, devenue reine des Francs). Nous y admirons la vue sur le château.
Ici passe aussi le chemin de Compostelle, celui qui part du nord de l’Europe
Vient l’heure de se restaurer. Le beau temps est avec nous. Au lieu de l’abri à l’ancienne gare, nous pique-niquons au soleil, sur un vaste espace verdoyant, non loin d’un énorme nid de frelons asiatiques … Pour commencer, apéro au vin de cerise (fait maison), pour clore gâteau et chocolat et enfin le café que William apporte.
William restera l’après-midi. Denis (un novice) s’ajoute au groupe à la place de Marie-Cécile qui doit partir.
L’après-midi nous offre un paysage tout autre. Après la forêt, la plaine. Nous grimpons jusqu’au plateau qui est agricole (fermes, champ de betteraves) et plat.
Tout autre aussi la météo. Après le soleil, une petite pluie fine, par intermittence, qui ne nous gêne guère.
Toujours en ligne de mire, nous apercevons au loin les tourelles du château.
Par une sente bien pentue et surplombant le lac, nous revenons vers le bourg, longeons le château, ses douves, traversons ses rues anciennes et pittoresques.
Nous aurons vu le château sur toutes ses faces, tant il est visible de partout (ou presque).
Encore une descente puis nous re-longeons le lac avant d’accéder au parking où nous attendent les voitures.
La légère pluie fine s’intensifie un peu. Mais nous aurons le temps de plier la joëlette, de reprendre des forces en savourant un cake. Cela avant que la forte pluie n’arrive, à l’abri sur la route de retour pour chacun. La bonne étoile de HCE !!!
Merci à tous, tous heureux des découvertes de la journée, dans la joie.
Texte Yolande et Lénaïk
Photos Yolande, Louise et Thibaut