« Orchidées et libellules » à Saint Vaast-lès-Mello, le 1er juin 2024

C’est avec la foi en la météo, qui ne nous annonçait qu’une journée « très nuageuse », que la joyeuse équipe s’est engagée sur les chemins « montagnards » de la Picardie, à la recherche d’orchidées sauvages et de libellules.

Cécile, Romain, Gervais, Yolande et Louise sont les joyeux lurons au départ (et à l’arrivée aussi, heureusement), une première pour Cécile.

Petite initiation sur une petite route pour rejoindre le village de Cramoisy, puis le hameau de Magenta, avant d’attaquer la première montée qui doit nous conduire sur le plateau de Montataire.

Le sentier montant laisse la place à un chemin non-fauché, puis boueux, puis forestier, jusqu’à atteindre le point de vue sur la carrière de St Vaast-lès-Mello, encore en activité.

Nous y rencontrerons l’association St Vaast Nature (pas tout à fait par hasard) en pleine sortie Orchidées, et profiterons de quelques-unes de leurs explications et de leurs mains pour nos photos de groupe.

Le chemin se fait tout petit, tout comme nos deux grands gaillards qui se plient en deux pour passer entre la végétation luxuriante de ce printemps très pluvieux.

Nous atteignons, après de nombreuses orchidées et quelques passages techniques (soulevé de joëlette pour passer entre deux rochers trop rapprochés, une montée abrupte en gros dévers) l’ancienne carrière de St Vaast et son site d’escalade.

La vue sur le chemin suspendu par lequel nous sommes passés le matin même est imprenable.

11h30 et nous sommes déjà au lieu de pique-nique, nous avons été beaucoup trop efficaces ! Qu’à cela ne tienne, nous mangeons tranquillement jusqu’à ce que la pluie nous rattrape.

La chance est de notre côté : la suite de la balade se fait en forêt, autour de l’étang de St Vaast. Une descente technico-ludique pleine de marches pour le rejoindre, quelques manœuvres techniques dans le village, démontage des brancards de la joëlette pour passer les barrières…

Soudain un grand cri de Yolande : « J’ai perdu mes pieds !! » Nous les retrouverons suspendus au cale-pied défait et devrons nous arrêter dans la boue pour les fixer à nouveau à l’engin.

Alors que nous touchons à la fin et nous croyons tirés d’affaires, ne voilà-t-il pas qu’un arbre tombé se dresse au milieu du chemin.

Nous parvenons tant bien que mal à passer et rejoindre la voiture vers 13h30.

Randonnée pas si longue, mais intense, et la pluie se maintenant, c’est bien suffisant !