Figurez-vous que ... pour faire un lac, il faut un creux.

En Auvergne, les volcans s’en chargent.

Voici l’histoire de Aydat et ses puys ...

Dimanche 7 avril 2024, destination, le puy de Combegrasse.

Ce matin, un temps incertain. Il fait frisquet, gris, voire plus. Un voile léger nappe et masque le soleil. On joue à cache-cache ? Non, pas du tout, c’est juste, comme annoncé à la radio, quelques conséquences du vent qui a dû souffler bien fort pour nous envoyer du sable du Sahara… D’ailleurs David grimpe pour vérifier ? Non, pour le plaisir !

Ce matin, il y a 3 joëlettes "seulement" : et oui, grosse fatigue pour les handis qui, hier ont passé la journée entière au CNCS (Centre National du Costume de Scène), à Moulins. Une rescapée, Évelyne, et deux autres qui n’étaient pas de la même partie – Valérie et son amie Sandrine. Pour Sandrine, c’est la découverte de la joëlette.

La joyeuse troupe se met en marche et s’égaye en offrant aux nouveaux venus (passagère et accompagnateurs) un accueil digne de ce que l’on sait faire à HCE. Elias est venu nous rejoindre. Cher Elias.

Comme le printemps est là, toute la végétation s’éveille, les premières fleurs explosent et exposent leurs couleurs. Le vert des prairies et des premières feuilles aux arbres n’est pas saturé : comme un petit voile jaune qui nappe le paysage… Couleur sable…

C’est parti. Tout de suite on met les cordes. La côte est dure ! Pour l’instant on ne voit que ses pieds. Arrivés plus haut, les paysages défilent, les dernières pluies ont laissé quelques traces bien grasses : un gadin par ici, aïe les pieds, juste un peu mouillés et crottés.

On a bien grimpé au-dessus du lac d’Aydat ; à cette heure, pas un chat. Une légère brume s’élève au-dessus de l’eau.

Nous contournons le puy de Charmont, pas le nom le plus connu mais le paysage est magnifique. Et puis un bel obstacle nous entrave : un arbre est couché barrant le chemin. Un fort coup de vent a eu lieu dans la semaine, la reconnaissance du terrain s’était faite quelques jours avant.

Le diamètre du tronc est important, la terre grasse est glissante et il faut bien 4 paires de bras pour hisser la joëlette et sa passagère. Instant de concentration tel que personne n’a réagi pour prendre une photo. On reprend le chemin.

Un peu plus loin, un nouvel obstacle d’arbre tombé. Celui-ci est de moindre encombrement. Elias soulève l’ensemble enchevêtré reposant au sol, les passagères restent silencieuses en ce court instant.

Bientôt nous nous arrêtons sur une grande prairie arborée pour le pique-nique. Le soleil a réussi à percer il fait même chaud.

Comme toujours le moment de se restaurer est apprécié, avec, juste après, un petit moment de sieste pour les corps quelque peu alourdis. Mais comme d’hab, c’est juste un tout petit moment ! Avec un truc un peu inhabituel : notre initiateur de balade a prévu, APRES LE REPAS, l’ascension du puy de Combegrasse,

avec promesse – tenue ! – une vue panoramique sur les monts du Sancy, de la chaîne des Puys, la Limagne et les mont du Forez ; rien que ça ! Mais après le repas… et dans un vent tournant si froid, on n’est plus à couvert !

Bientôt nous redescendons, protégés du vent, et nous longerons le puy de La Rodde qui nous mènera sur une partie de chemin le long du lac d’Aydat, à cette heure, très fréquenté. L’occasion pour Valérie, Sandrine et Marianne (qui avait prévu le coup) d’aller faire trempette, ne serait-ce que les pieds et les jambes.

Le groupe contourne la petite plage herbue, et revoilà le bitume.

Fin d’une belle journée, à la météo "curieuse", alternant divers moments de luminosité, mais toujours riche de nos échanges.

A la prochaine sur les chemins !