Bivouac au lac Pavin

Jeudi 13 juin, 20 h : c’est confirmé, après avoir bien regardé la météo, l’équipe d’organisateurs de choc (Valérie, Bertrand et Franck) l’annoncent : le week-end bivouac est maintenu ! Quelques précautions nous alertent toutefois : « Les températures s’annoncent fraiches surtout pour le bivouac et ce sera humide…. »

Rendez vous 13h30 (pique nique annulé finalement) samedi 15 juin, au point sublime, au dessus du lac Pavin. C’est promis, on pourra se garer à côté du campement, voyagez confortable…

Mais, arrivés sur place, première déconvenue… Cette année, la route est interdite dans les deux sens. Franck appelle la gendarmerie (avec un soutien enthousiaste et non dissimulé de Valérie ????) qui nous dit que si on laisse les voitures, c’est à nos risques et périls. Les courageux conducteurs redescendent donc les voitures au lac Pavin. Les moins courageux attendent au point Sublime. La pluie est là, et bien là… Le froid et l’humidité ambiante s’insinuent et la perspective d’un bar chaud à Besse en motiverait bien quelques uns… je ne citerai pas de nom, promis !

Nous démarrons finalement la rando vers 15 h. Nous ? Christian, Patricia, Laurence, Marianne, Christine, Alain, Franck, Bertrand et Valérie. Direction le lac de Montcineyre pour une petite mise en jambe.

On croit presque voir le soleil au bord du lac…

Retour au Point Sublime vers 18h, où nous retrouvons Claire et Evelyne. (Ne croyez pas toujours ce que vous voyez sur les photos… Le ciel bleu, ce n’était pas ce jour là !)

Aller-retour aux voitures. Les tentes sont montées à l’abri du vent. Vous voulez le n° 1, 2, 3, 4, 5 ou 6 de l’allée ?

Tandis qu’Evelyne, Alain et Valérie dormiront dans le refuge de Montchal, moins humide et plus facile à monter que le Tipi de HCE…

Avec le froid et l’humidité, nous apprécions de passer la soirée à l’abri, dans la salle en accès libre, du refuge de Montchal.

Le repas partagé est un vrai délice, entre saucisson maison, quiches variées, fromages, clafoutis ou gâteau au chocolat, le tout arrosé de quelques bonnes bouteilles ou apéro.

Les quiches réchauffées au réchaud gaz sont particulièrement appréciées par ces températures froides et humides.

Une fois les esprits et les corps réchauffés, la soirée est riche en apprentissage ! Bertrand nous montre tout d’abord comment servir un verre d’eau sans en mettre partout… (ça, c’est la partie soft).

Laurence nous explique ensuite la recette du Cointreau.

Viennent les blagues de Monsieur et Madame (StMaloalanagecestpasdlatarte ont un fils, comment s’appelle-t-il ? / Méadescendre ont aussi un fils, comment s’appelle-t-il ? /Montfoot ont une fille, comment s’appelle-t-elle ? réponse à la fin du compte rendu, faudra tout lire pour trouver la bonne réponse !) Après un détour par le contexte électoral qui préoccupe les esprits, on arrive aux soirées d’organisation de HCE. Un conseil, si Valérie vous propose à boire ce jour-là, vérifiez ce qu’il y aura dans votre verre (où l’on apprend à quoi sert le bromure…).

Après une nuit fraîche et humide, lever à 8 h pour les plus tardifs, tout est plié et remis dans les voitures.

9h15 : parking du lac Pavin où l’on retrouve Didier, Monique, Liliane, Laurence, Olivier, Serge, Marc et Michel, ainsi que Marie-Pierre, journaliste de Tikographie qui nous accompagne pour le démarrage de la rando, pour un article sur HCE :
https://www.tikographie.fr/2024/06/28/des-joelettes-pour-randonner-en-solidaire/

Départ 10 h, sous un soleil… bien caché…

Mais savent-ils vraiment où ils vont ???

Objectif : sommet du Puy de Chambourguet, 1520 m…

Heureusement, les accompagnateurs et accompagnatrices sont nombreux·ses, car la pente est raide et les obstacles bien présents pour les joëlettes.

L’humidité des dernières semaines rend la nature luxuriante et les paysages magiques. La flore est abondante, la brume et la lumière magnifiques.

Des champs de narcisses à perte de vue… Bon, heureusement qu’ils sont là, sinon, on croirait avoir fait un saut dans le temps au mois de novembre…

Quelques passages rendus compliqués par les clôtures électriques. Si les joëlettes passent parfois dessous, d’autres fois, Valérie et Évelyne doivent descendre pour qu’on porte les joëlettes par-dessus.

L’ascension est parfois raide, entre racines, trous ou mottes d’herbe.

Brouillard et vents se mettent de la partie.

Après quelques tergiversations, le groupe se sépare.

Les plus téméraires, Franck, Valérie, Bertrand, Michel, Didier, Monique et Olivier visent le sommet du puy de Chambourguet.

Malgré la pluie, le froid et le vent, malgré les racines et les cailloux, ils ont réussi !

Tandis que le reste de la troupe redescend vers SuperBesse… et, arrive en même temps que le premier groupe, grâce à quelques détours dans la ville de Super Besse…

Sous l’œil attentif de superbes Salers.

Retrouvailles à SuperBesse, au Madalet. A cette saison, tout est fermé. Et, grosse déception la salle hors sac aussi.

Nous nous abritons tant bien que mal sur une terrasse, où Évelyne trône dans les bras de l’ours.

La météo n’empêche pas les partages… solide…

Ou liquide…

Mais pour la sieste, faudra repasser… les pieds sont mouillés, la pause est rapide…

au grand désespoir de Bertrand qui n’en était qu’à l’entrée au moment où le reste de la troupe était prête à repartir (bon, j’avoue, j’en rajoute un peu…)

Les chemins du retour sont plus accessibles.

Après une escale par la chapelle de Vassivière,

..retour au lac pavin vers 16 h.

Pour un premier week-end et premier bivouac HCE, je n’ai pas été déçue. Même si je me suis parfois demandé ce que j’étais venue faire dans cette galère ou si c’était une épreuve test pour pouvoir poursuivre l’aventure… si c’était à refaire, je le referai. Une belle ambiance chaleureuse malgré les températures ambiantes.
NB (Vous les attendiez ? les heureux fils et fille de Monsieur et Madame sont Claire, Ferdinand et Edmé… à remettre dans le bon ordre).

Et je laisse la conclusion à Valérie, « Le temps que nous avons eu n’était pas celui prévu et encore moins pour ce dimanche. Si nous l’avions su, nous aurions probablement annulé mais finalement, ça s’est fait et je ne regrette pas notre décision. C’était un beau week-end de Toussaint fleuri. »
Merci particulier à Évelyne et Valérie pour leur bonne humeur, envers et contre tout, au trio d’organisateurs et à toute l’équipée de ces deux jours pour ces bons moments partagés.

Christine