Week-end HCE 07 au Mas de la Barque en Lozère du 28 au 29 mai 2023

Lors d’un séjour avec Willy, nous avons eu la possibilité de découvrir cette station de pleine nature située à l’extrémité sud-est du Mont Lozère (48) à 1400 mètres d’altitude, au cœur du Parc national des Cévennes.

Enthousiasmées nous avons décidé d’y programmer un week-end, à la grande joie de Roselyne.
Hélas sur les dix-huit personnes inscrites, seulement 9 seront présentes ; les désistements en cascade nous saperons un peu le moral à Claire et moi, mais que faire face aux hospitalisations, examens médicaux ? Espérons à ceux qui ont été touchés de retrouver la santé !
Michel, Myriam, Claire et moi serons en avance au rendez vous donné à 8h30 à Roselyne, Serge, Fred, Alice et nos étudiants Lena et Thomas accompagnés de leur prof.
Ainsi les joëlettes seront montées, prêtes à accueillir nos joyeux passagers et conducteurs pour accomplir un trajet de 11kms avec un dénivelé de 242m en direction du pic Cassini.
Avant le départ, petite leçon de conduite par Claire pour nos nouveaux conducteurs qui vont vite acquérir les bons gestes grâce aux conseils prodigués tout au long du parcours.

Nous ne suivrons pas les panneaux PR mais notre guide Michel qui nous mène à un point de vue superbe loin des touristes, au-dessus du chalet des aigles.

Puis nous effectuerons une traversée par les bruyères et genêts

Nous atteindrons le pic Cassini où nous pique-niquerons en face d’un paysage apaisant, où nous pourrons admirer des blocs de granite.

Certains jouant avec un équilibre improbable !

Retour au gîte tranquillement par un beau chemin roulant sans pluie à l’horizon. Alice nous quittera car le travail l’attend le lendemain.
Voitures déchargées, chambre choisie, réunion autour de la table du dehors.

La question se pose : qu’allons nous faire demain ? Nos jeunes étudiants ont prévu le Pont du Tarn mais nous avons moins de conducteurs que prévu, alors quel itinéraire ?
Claire se renseigne à l’accueil, le sentier menant à Gourdouze est soi-disant très difficile, mais Fred nous informe que la vue est superbe du GR 68 que nous pourrons emprunter par la suite. Ce dernier nous mène à notre destination : le pont du Tarn. Que faire ? Partir en éclaireur ; comme Léna est partie courir, je vais m’y rendre sans me presser pour donner mes impressions !
Pendant cette explo, les légumes seront coupés, le risotto mijotera avec ses carottes, courgettes, surveillé par ses cuisiniers : Lena et Thomas. Ils nous préparent aussi un taboulé pour le lendemain midi où les concombres restants seront ajoutés. Concombres de notre entrée avec sauce spéciale de Claire que tous goûterons, même ceux qui n’aiment pas trop ce légume.
Lorsque nous serons tous attablés la décision sera prise à l’unanimité : nous irons par Gourdouze car le chemin caillouteux et un peu marécageux par 2 endroits est tout à fait praticable !
Avant de rejoindre Morphée, une soirée jeux est proposée par Claire qui nous en fera découvrir 2. Lena en connaissant un ; elle y ajoutera ses règles !
Progressivement, chacun rejoindra son lit avec un livre, se promettant d’éteindre la lumière pas trop tard afin d’être en forme pour 7h le lendemain pour le petit déj !
Lundi matin ciel scruté : il est bleu, pas de nuage, espoir que la pluie ne tombe pas mais… hélas prévue pour 14h !
Quelle efficacité ! Tous debout avant 7h petit dej plié comme les couvertures, bagages rangés dans le camion de Claire, inspection faite par la réception. Nous pouvons quitter les lieux, seule une chambre aura perdu ses taies d’oreiller. Les désistements seront-ils facturés, suite au prochain épisode !

Nous voilà partis vers le chemin soi-disant impraticable ; certes un peu de slalom sera utile afin d‘éviter les blocs plus ou moins gros de granit qui sortent de terre ; puis un appui régulier sur le frein afin d’éviter une glissade sur les feuilles de frênes qui jonchent le sol. Chemin entre les genêts, puis à travers une prairie où nous attend une belle traversée qui nous laissera les pieds mouillés, mise en jambe de ce qui va nous attendre par la suite !

Nous voici à Gourdouze où existe un point de vue admirable à ne pas manquer d’après Fred ; de nouveau en éclaireur je vais voir s’il est possible de l’atteindre, eh oui c’est bon ! Et surtout magnifiquement beau !

Nous allons suivre le GR 72 où Myriam ne voudra pas lâcher la joëlette et deviendra aussi rouge que le T-shirt de Serge. Passage à la pierre froide puis à La Vialasse où nous pourrons boire à une fontaine. Mais juste avant l’Aubaret, voici la pluie qui se met à tomber en accompagnant l’orage qui gronde.

A l’abri vite ! Sous des hêtres nous trouvons refuge et vu l’heure : midi et demi, nous décidons de manger.

Les oiseaux sortent, nous fera remarquer Serge, l’orage s’est tu et la pluie aussi ; alors nous décidons de repartir.
Mais lors de l’ascension à travers les blocs de granit, elle va venir nous accompagner afin de rajouter une dose pimentée : attention aux glissades ! Fred partira souvent en éclaireur afin de nous mener de façon sûre à travers les blocs, le GR n’étant pas adapté.

Nous arriverons au pont du Tarn trempés sauf Roselyne qui a su se protéger efficacement. Nous sommes cependant tous très heureux de cette découverte, un vrai bonheur ! Quelle beauté ! Magnifique paysage qui se déroule devant nos yeux émerveillés !

La pluie s’arrête et nous repartons après quelques photographies du pont vers le Mas de la Barque, en empruntant le bois du commandeur.
Chemin routinier que nous allons quitter lorsque nous apercevons un panneau mentionnant 1km en moins et une petite montée qui nous manquait avec slalom entre les pierres !
Rencontre d’un promeneur et de ses 4 chiens, de vaches broutant et de touristes armés de bâtons marchant d’un bon pas, avant d’atteindre le camion de Claire où nous nous séparerons en nous promettant de remettre cette expérience !
L’an prochain, tous à Chichillianne chez Monique !!!
Bravo à tous et merci à Lena et Thomas pour leur superbe participation à ce week-end : confection du menu, de sa préparation et de leur motivation à la conduite !