Dimanche 31 janvier, bravant le corona (tout en pratiquant les gestes barrières), nous nous retrouvâmes sur le parking situé en face (presque) du cimetière.
Soit, c’était de bonne augure car le soleil ne nous a pas abandonnés tout au long de notre épopée !

Nous ? Lionel et Fanny qui nous ont concocté ce magnifique parcours, Michel notre vétéran, David notre scout nature, notre groupe de coureurs Arnaud, Fred et Annie auxquels Pierre et Gyls se sont ajoutés, Myriam notre peintre, Pascal notre écrivain sculpteur, Myriam la déesse du gâteau maison, Roselyne la veinarde qui a inauguré la joëlette de course offerte par Découvrir en marchant, Hélène la maître Zen, Béa et Fanny le duo d’enfer... et... John le titou fou des cailloux, ouh , ouh, ouh !

Les joëlettes sont montées avec entrain. Puis, Fanny donne les explications utiles au bon maniement de cet engin sur les brancards avant, je renchéris en précisant que tout est question d’équilibre à l’arrière... Ah cet équilibre !
Nos néo-accompagnateurs sont toute ouïe puis impressionnants d’efficacité ! Je leur tire mon chapeau ! Pas de mal de dos !

Départ vers la résurgence de Bourdouillet : un peu de piste goudronnée sur laquelle notre nouvelle acquisition se montre très performante, Roselyne a son bord, entourée par Gyls et Pierre, est radieuse.
Hélène perfectionne sa carrière d’accompagnatrice avec Myriam et moi. Pascal aura l’immense privilège d’être entouré par Michel plein d’humour, de Fred et Arnault plein d’énergie.

Après cette introduction sur le bitume, le chemin se transforme et les cailloux arrivent.

Le visage de Roselyne se transforme : la roue est partie sans préavis ! Glupps ! Les brancards se désolidarisent Aïe ! Un tour de clé ! Mais heureusement, rien n’effraie notre duo de choc Gyls et Pierre, aidés par Fanny, qui assurent un max !

Tous les équipages arriveront à bon port pour la pause bien méritée après une bonne montée au croisement de deux chemins.
Changement d’équipage pour que tous puissent conduire la joëlette et en avant pour le kilomètre restant afin d’aller nous restaurer ! En effet, midi a sonné et les gargouillis ont commencé !
Oh ! Que c’est beau ! Une petite plage verdoyante entourée par un ruisseau, et une « mare » créee par le déversement de la rivière souterraine lors de grosses pluies.
John n’a d’yeux que pour la mare et les cailloux et il ne cessera de le montrer par ses aboiements de joie !

Attention, à cet endroit vit une tique géante que les entomologistes observent régulièrement !
Un groupe s’élance vers la grotte, Michel, Fred resteront à l’entrée. David m’ayant prêté sa lampe, avec Pierre, nous longeons la rivière sur 200 m pour atteindre le siphon où nous ferons demi tour car nous n’avons pas de bouteille pour plonger !

Nous retrouvons les autres membres du groupe pour casser la croûte ! Une p’tite bière offerte par Gyls, puis un p’tit café ! Pierre et son éternel bounty, quelle belle surprise ! Myriam et son flan pas breton avec des noix, miam trop bon !

Bien rassasiés, nous repartons vers St Alban.
Annie va s’essayer dans la conduite avant de la joëlette et faire un p’tit tour vers une autre résurgence, à l’entrée du village, où nous devrons faire une marche arrière sans tomber à l’eau ! Gagné !

Partage de la galette des rois et du cidre Breton ou Normand après le démontage des joëlettes qui nous attendront bien rangées dans les coffres des voitures.
La joëlette de course restera chez Fanny : elle servira sur les routes goudronnées ou les chemins sans cailloux pour nos coureurs.
Les autres iront rejoindre leurs sœurs qui les attendent sagement au presbytère !

Hélène sera la reine de cette sortie : la fève lui est revenue !

A tout bientôt pour une prochaine escapade tout aussi bienveillante !