Séjour Col de Vars du 22 au 29 juin 2013

17 novembre Reportages

C’est un peu osé de débuter la saison avec un hébergement à 2000 m d’altitude...Les derniers névés ont servi de terrain de jeu pour des glissades improvisées et les duvets ont été bien givrés lors du bivouac. L’essentiel du programme a pu être réalisé, à l’exception de l’ascension au col de Serenne et au lac des neuf couleurs.

C’est donc une équipe exceptionnelle (encadrée par Aurélien) qui se retrouve dans un décors de montagne exceptionnel en ce début d’été. Voici tout d’abord le petit nid douillet du chalet Spoutnik dans son écrin de verdure, au pied du col de Vars.

Voici la présentation des personnes à mobilité réduite par Noël, une des plumes alertes du séjour :

« Nicole à chaque instant notait par le menu

Les détails du chemin, les sentiers parcourus ,

Martine nous disait tout ce qui lui a plu

Souriait tout le temps tout le monde l’a vu

Richard accompagnait commentait décrivait

A haute et forte voix, tandis que Dominique

réservait le meilleur de sa parole, unique

à nous combler de mots, de poèmes et d’idées

Florent, il nous avait tout de go prévenus

Qu’avec ses blagues et lui on n’serait pas déçus

On ne l’a pas été, chacun est reparti

Avec un sac bien plein, et de quoi faire envie

Aurais-je oublié Claude ? Cela semble impossible

Qu’il fût un débutant, il veut nous le faire croire

Qui peut avaler ça ? L’idée en est risible

Un intendant comme lui, cela va se savoir

 »

Et oui, Claude, l’intendant est mal voyant. ce qui ne l’a pas empêché de régaler toute l’équipe. Un grand bravo et un grand merci !

Tartare va aussi prendre la plume pour nous livrer ses impressions de début de saison !

Croyez-moi ! Foi de Tartare !
Le Col de Vars au mois de juin, c’est le pied !
Un vrai paradis pour les fleurs.
On apprivoise les marmottes.
On crée des liens.
On fait trempette dans un lac au pied du chalet
On joue.
On boit...
même moi ... !
On philosophe dans l’abreuvoir.
On papote et on popote
Parfois avec les moyens du bord.
On mange à toutes heures du jour.
Et puis, c’est logique – même pour un âne - on fait la vaisselle ... entre hommes, enfin pas toujours !

Bon ! Soyons sérieux... On mijote aussi dans les cervelles. Le premier matin, pour comprendre comment fonctionne ce drôle d’engin...
et le dernier soir pour découvrir cette drôle de tribu HCE qui fait qu’on est là et que, bien sûr, on y goûterait bien de nouveau l’an prochain.

Car, oui-oui, on randonne tous les jours ... d’abord cool vers les crêtes de la Mayt pour apprendre.

Le lendemain, on se risque à traverser un torrent sous la Tête de Paneyron.
Ensuite, enhardis, on passe le col de la Coulette
et on affronte rocaille et descente en lacets
pour aller bivouaquer dans le décor minéral du val d’Escreins.
On goûte au névé
et on se régale de la vue lointaine sur le massif des Écrins.

Les jours suivants, on serpente tranquillement à travers prés et bois vers Saint Paul sur Ubaye.

Non ! Tranquillisez-vous ... C’est pas moi !
Mais on a quand même un peu maigri ... donc plus de problème pour trouver une voiture de retour.

Bref ! On s’est bien éclaté comme l’a écrit James :

" Ma Joëlette, elle roule les mécaniques

Fière d’être au milieu de notre clique

Clique joyeuse pour une claque

Claque aux chemins sans relief et sans frasque

Clic-Clac, c’est le bruit du bonheur, de ses ailes

Et si ça roule pour vous,

Alors ça roule pour elle"

Ah ! Que de bons souvenirs ! J’en ai le tournis !
Je laisse donc, Dominique, un de mes camarades de rando, et le roi du slam, conclure ce séjour en poète :

« Après 7 jours randostiques

Spoutnik est revenu à sa base logistique.

Il n’a pas implosé !

Il n’y a pas eu de hic !

A part

Dimanche, approche initiatique.

Lundi, rando alpinotechnique.

Mardi et mercredique

Magnifiques quoique frigorifiques

Malgré des duvets isothermiques.

Normal, la nuit était pleinement lunatique.

Jeudi, incident mécanique.

Vendredi, descente acrobatique voire ludique ;

Tout ça avec Tartare, ce compagnon sympathique

Resté sceptique de savoir que les chamois sont bleus

Alors que lui, comme tous les ânes, est gris. »


P’tit d’Hom