Retour du Québec 2024

2 décembre Reportages

Oups, Me voilà désigné volontaire pour le récit de ce séjour si varié et intense, pas facile facile…
Je pourrais vous dire qu’il y avait 2 grandes parties : une forestière et une aquatique, entrecoupées de baignades de belles rencontres et de découvertes culinaires, mais vous voudriez sûrement en savoir plus, alors voilà :

Le parcours se situe à environ 200 km au nord de Québec
Il faut savoir qu’en plus de nos 2 légendaires AEM Aurélien et Olivier, nous avions une équipe québécoise sur place qui gérait l’intendance, les transferts en voiture et l’ambiance ! Elle est pilotée par Matthieu, un québécois rencontré lors du séjour Kirghizstan 2019 et qui a créé l’asso Bivouaq proposant des sports adaptés de plein air au Québec, dont la joëlette, le canoé… : https://www.facebook.com/CoopBivouaQ/

Le 8 septembre 2024 - Le périple commence par les retrouvailles de toutes les tartines en civil et bien propres à l’aéroport Charles De Gaulle avant d’embarquer pour Québec.

Le vol se passe sans encombre, les hôtesses nous demandent juste si nous sommes une délégation des jeux paralympiques (on devait en avoir le physique). Arrivée sur place à 22h, déjà un drame, le saucisson de Pascale est retenu en otage par la douane.

Heureusement, la gang Bivouaq composée de Matthieu, Thalie et Anthony nous attend pour aller à St Gabriel où le 4ème "cheum" de la gang, Alex, nous accueille dans un immense chalet au bord d’un lac encerclé de sapins. Nous commençons à faire connaissance autour du souper puis nous profitons de cette première nuit au chaud dans des lits pour charger les batteries au max.

L’Olive, Matthieu et l’Aurel à l’arrivée à Québec
La géniale gang québécoise Matthieu, Alex, Anthony et Thalie

Jour 1 – Les Grands Jardins - Lundi 9 septembre
Réveil en douceur par des « bon matin » québécois puis nous nous dépêchons d’engloutir le petit-déj impressionnant ; avant de partir en voiture pour le parc des Grands Jardins dans la région de Charlevoix. Il tire son nom de sa ressemblance avec les jardins anglais. Ses parterres de lichens font penser à des fleurs.

Nous croisons les premiers camions et pick-up surdimensionnés tractant des caravanes. Une fois arrivés , c’est parti pour la première sortie des joëlettes. Nous faisons une petite promenade jusqu’à un joli spot au bord de la rivière Malbaie qui serpente au milieu de la forêt.

La météo est clémente et le soleil pointe le bout de son nez en fin d’après-midi. Nous rejoignons ensuite notre base de campement de la roche où nous dormirons pendant 3 nuits, avec au choix, des tentes, une cabane en bois ou la belle étoile. Chacun s’active pour installer le campement et le repas puis arrive notre première veillée au coin du feu.

Nous sommes au Québec, l’aventure est bel et bien lancée !

Jour 2 – La découverte des racines - Mardi 10 septembre
Après une première nuit à la fraiche, nous nous réveillons avec l’étonnant « chant » des écureuils et un petit déj copieux avec des fameuses tartines toastées de beurre de cacahuète et/ou chocolat. Départ 9h30, sans oublier le petit drapeau breton sur la joëlette de Philippe, direction le lac carré. Au programme de la journée, des petits sentiers remplis de racines qui secouent nos passagers, qui heureusement, ne nous en veulent pas (pour le moment). Nous traversons les moelleux lichens vert pâle et blanc qui nous font penser à des nuages et donnent envie de s’y allonger, mais ils sont protégés. Sur notre route, nous observons aussi des traces d’orignaux et d’ours, sans en voir un, mais nous avons croisé un homme qui en a vus ! Nous arrivons au lac pour le repas, accompagnés d’un rayon de soleil.

Nous prenons le temps de manger, de pêcher un peu et nous repartons pour la suite du parcours. Nous revenons au camp avec le soleil, des jeux puis la préparation du repas.

Ce soir, la veillée sera pour fêter l’anniversaire de Thalie et les 47 ans de mariage de Domi et Jean-Jacques.

Domi et Alex qui font connaissance

Jour 3 – Arthabaska - Mercredi 11 septembre
Surprise du matin : une petite gelée blanche a posé ses dentelles sur la végétation. Après du pain perdu accompagné de sirop d’érable pour un petit déjeuner « cochon », nous prenons les chars pour rejoindre le chemin du Brûlé. Nous retrouvons nos racines qui mettent les passagers à rude épreuve et nous obligent à redoubler de vigilance. Nous traversons des forêts en cours de régénération après des incendies, ce qui donne de superbes paysages boréaux . Nous descendons jusqu’au centre de découverte d’Arthabaska où nous en apprenons un peu plus sur la faune et la flore locale. Après cette petite escapade, nous reprenons les sentiers racineux pour rentrer au camp de la Roche.

Nous en profitons pour aller nous baigner, nous avons même le choix, entre un lac et une rivière !

Nous revenons ensuite pour faire des jeux, discuter et préparer le repas. Ce soir, au menu, succulents burgers maison (prononcez « BEUGUEU ») et qui nous ferons bien rire pendant tout le séjour.

Seul orignal qu’on aura vu à Arthabaska

Jour 4 – Départ de la roche - Jeudi 12 septembre
Dernier réveil à la Roche, rangement du campement et préparation. Bien entendu sans oublier nos gargantuesques petits déjeuners. Après un petit transfert, nous montons au lac Georges avec un chemin très roulant qui permet aux passagers de se reposer un peu. Sur le chemin nous pouvons admirer la vallée des Gros bras et nous traversons une belle forêt de bouleaux (bétulaie), où nous croisons nos premiers touristes.

Après une pause "graines", nous repartons pour le sommet de la Chouenne. C’est notre première vraie difficulté avec un terrain accidenté et une quarantaine de marches. Après ces efforts, certains en profitent pour se « mettre en bedaine » mais remettent assez rapidement leur maillot car la pluie se rapproche dangereusement. De tout là-haut, nous apercevons au loin le Saint-Laurent, la baie Saint-Paul et les sommets environnants. Nous profitons des explications d’Anthony sur l’histoire locale puis nous redescendons et reprenons les chars pour nous rendre au refuge de l’Écureuil (jolie cabane en bois avec matelas, sans eau ni électricité ) où nous passerons 2 nuits.

S’en suit une veillée exceptionnelle grâce à Matthieu et Anthony autour des légendes québécoises, des fameux biscuits au sirop d’érable et de la liqueur de coureurs des bois.

Jour 5 – Le chalet de l’Écureuil - Vendredi 13 septembre
La journée démarre avec un petit déjeuner d’œufs et de patates douces, rien de mieux pour nous préparer à ce qui nous attend ! Au menu, un sommet de 890 m entrecoupé de racines et de pierres. Nous commençons par une jolie difficulté avec un barrage en pierre à traverser puis un rocher à monter.

Ensuite, nous traversons une forêt avec les premières couleurs de l’automne qui arrivent. Après une matinée d’efforts, en forêt primaire, nous arrivons au sommet avec un brin de soleil. Nous profitons du cadre et de la vue en compagnie de Julie, une randonneuse québécoise épatée par ce convoi. Après un repas au sommet et une sieste au soleil, nous redescendons par la forêt où Olivier a tenté de dompter une couleuvre en pleine forme. Après un dernier passage délicat, c’est l’heure de la baignade dans le barrage pour ceux qui le souhaitent et notamment Norbert qui se sent comme un béluga dans le Saint-Laurent. Nous rentrons ensuite au chalet de l’Écureuil pour une partie de Yut Nori, du 7 de carreau ou autres jeux où la tension est palpable.

Certains s’essaient à la cuisine en rendant le gruyère rappé plus croustillant.

Jour 6 – La Traversée de Charlevoix - Samedi 14 septembre

Branle-bas de combat dans le chalet, au programme de la journée, 15 km de traversée en forêt. Tout le monde s’active pour un départ à 8h30. Nous partons dans la bonne humeur, prêts à en découdre avec les difficultés qui se présentent à nous. Chacun donne son max, Benjamin avale les kilomètres comme les œufs du petit déjeuner. Puis une pause graines s’impose. Ici, c’est mangue séchée, bleuets enrobés de chocolat et mélanges sucrés salés qui nous remettent su’ l’piton. La joyeuse troupe repart puis les difficultés laissent la place à un chemin plus roulant pour la joie d’Isa qui en a marre d’être secouée comme un Orangina. C’est alors qu’au détour d’un chemin, l’Aurel découvre une superbe dalle de pierre au bord de l’eau qui va nous offrir une magnifique aire de pique-nique.

Nous en profitons pour prendre un bain de soleil ou de rivière puis nous repartons pour la deuxième partie du parcours. Le chemin est plus ou moins roulant jusqu’aux derniers kilomètres avec une dernière grosse montée et des rochers au milieu du passage.

Nous arrivons tous sain et sauf au chalet de la Marmotte après cette longue journée. Chacun installe ses affaires puis arrive l’heure du repas ! Nous commençons par un brie chaud avec des oignons rouge et du sirop d’érable, un régal ! Mais ce n’est pas tout, ensuite c’est une délicieuse poutine maison avec sa sauce brune qui vient parfaire cette belle journée !

Jour 7 – Jour de repos - Dimanche 15 septembre
Nous commençons tranquillement notre journée par un petit déjeuner club : pain rond, œuf, fromage, tomate avec une goutte de sirop d’érable pour les plus "cochon" ! Le tout accompagné des tartines de beurre de cacahuète et de marmelade. Après ce copieux repas, nous prenons la route à travers la campagne canadienne jusqu’à St-Siméon pour le repas de midi.

Nous prenons le temps d’admirer le fleuve Saint-Laurent, dont on distingue à peine la rive opposée, des rorquals, baleines de 15 à 20 mètres, sillonnent le fleuve avec leurs ailerons caractéristiques. Les plus téméraires se baignent, d’autres se trempent juste les pieds, puis nous repartons pour Bosco chez Antoine et Roxane qui nous accueillent dans leur bois pour 2 nuits (au fait 90 hectares, ça fait combien de m2 ?). Après avoir installé le campement, petite promenade sur les pistes de leur domaine où ils élèvent des chiens de traineau pour hiver. Nous visitons ensuite leur chenil éthique avec les 29 chiens qui nous accueillent et que nous pouvons caresser sans craindre de se faire mordre.

Nous rentrons ensuite au campement pour déguster du blé d’Inde (maïs) présenté avec passion par notre cher Anthony.

Nous fêtons ensuite cette 1ère semaine autour du feu, avec du chic choc et de la musique pour danser jusqu’au bout de la nuit, n’est-ce pas, l’Oliv !

Jour 8 – Les Palissades - Lundi 16 septembre
Nous sommes désormais sur le terrain de jeu de Thalie, c’est donc elle qui nous prépare sa spécialité : des galettes de sarrasin garnies de fromage, bacon, poire, oignons rouges caramélisés sans oublier le sirop d’érable ! Nous nous dirigeons ensuite vers un site d’escalade et de via ferrata : les Palissades. Cette fois c’est de la roche qui nous attend avec toujours quelques arbres. Nous avons un grand ciel bleu et du soleil pour cette journée qui s’annonce encore très belle !

Nous commençons notre randonnée en passant devant une glacière naturelle. Un endroit où il reste de la neige dans le creux des roches qui nous apporte un vent de fraîcheur dont nous aurons bien besoin pour la journée. Nous grimpons donc sur notre chemin avec des escaliers, des pierres pour arriver à un superbe point de vue sur les rivières et lacs environnants à seulement 380m d’altitude.

L’après-midi, nous redescendons jusqu’à un lac pour un moment magique de baignade, avec la sortie de vieux paddle, pédalo et canot abandonnés sur un ponton sous le regard et les photos d’Isa, perchée dans son chalet au bord du lac. Laurent nous dévoile ses talents de nageur.

Après que chacun en a bien profité, nous rentrons chez Antoine et Roxanne pour partager un repas cuisiné à 100% sur le feu avec savoir-faire et passion. Le repas est délicieux et la soirée se finit avec les T-shirt HCE offerts à toute la gang québécoise et les belles larmes de Thalie qui nous quitte pour le reste du séjour.

Démonstration du savoir-faire Québécois
La gang et nos hôtes avec de leur beau maillot

Jour 9 – Le Fjord de Saguenay - Mardi 17 septembre
Nous reprenons les voitures, direction le Fjord de Saguenay en musique avec les Cowboys fringants, Jamil, du Jazz ou de la techno en fonction des véhicules. Nous longeons le St Laurent avant de prendre le ferry, escortés par des bélugas. Nous rejoignons ensuite la dune de Tadoussac, une plage de sable fin au Québec.

Les plus médisants diront que ça ressemble à la Bretagne avec une petite presqu’île et la brume en fond. Les plus courageux se baignent puis nous repartons tranquillement. Philou en profite pour faire toute la remontée à pied ! Nous prenons les voitures direction le Fjord de Saguenay et plus précisément l’Anse Creuse . Une fois arrivés, nous ressortons les joëlettes pour une arrivée waouh à un magnifique chalet haut perché sur les rochers, avec vue imprenable sur le fjord et ses bateaux de croisière . Nous voyons les oies sauvages s’envoler vers, peut-être le Mexique ou d’autres endroits plus accueillants pour l’hiver, puis le soleil couchant nous offre un magnifique spectacle depuis la terrasse. C’est ensuite l’heure du repas préparé cette fois par Alex. Au menu, du saumon préparé dans une sauce de sirop d’érable et de moutarde de Dijon, un délicieux mélange sucré- salé. Nous passerons la nuit dans le chalet ou à la belle étoile selon les envies.

Jour 10 – La pointe de Passe-Pierre - Mercredi 18 septembre
Nous partons à 8h30 avec, dans nos sacs, les repas et affaires de bivouac en direction de la pointe de Passe-Pierre tout en sachant que la journée va être longue car le chemin est très compliqué.

Le plein des gourdes est fait et nous sommes prêts pour affronter les obstacles.

Les rochers et les marches s’enchaînent avec au passage de superbes points de vue sur le Fjord. Nous rencontrons d’immenses escaliers de bois fabriqués pour faciliter la randonnée dans la forêt.

Nous mangeons vers la mi-parcours avant d’affronter les racines et rochers québécois. Petit à petit, les ressources en eau et en énergie diminuent, et les kilomètres semblent bien longs. C’est alors qu’Alex notre sauveur, nous rejoint avec 16 litres d’eau ! Nous pouvons alors repartir avec plus de lucidité et bien requinqués. Mais nous ne sommes pas au bout de cette journée : une joëlette est attaquée par des abeilles ! mais nous restons solidaires.

Benjamin qui s’accroche pour arriver le premier

La nuit commence alors à tomber pour nous permettre une petite sortie au clair de Lune. Bilan de la journée, une belle moyenne de 800 mètres à l’heure, Isa, Laurence et Philou ont monté et descendu des marches à pied pour nous aider, et Benjamin a réussi à arriver avant les joëlettes pour son plus grand bonheur. Malgré tout, la bonne humeur est au rendez-vous ce soir autour du repas.
Ensuite, le bivouac se prépare et chacun choisit sa place : sous la table du repas ou les plateformes prévues pour les uns, dans l’herbe ou le lichen pour les autres.

Nos plateformes de bivouac

Jour 11 – La baie Sainte-Marguerite - Jeudi 19 septembre
Nous nous réveillons avec les cormorans et les écureuils qui viennent nous grignoter nos graines. Nous pouvons apprécier notre lieu de campement que nous n’avions pas vu la veille, une légère brume se lève et la marée descend. Pour préparer cette nouvelle journée, Philippe nous propose un échauffement.

Patrick prend le rôle du collégien qui fait n’importe quoi, ce qui nous fait bien rire. Nous partons ensuite pour une première partie technique et peu roulante puis une seconde plus calme. Nous évitons les lignes de haute tension pour le repas et profitons de l’ombre d’un petit bois bien calme.

Nous nous rendons ensuite dans un camping canadien avec de vrais emplacements séparés par des arbres, avec même un endroit pour faire cuire au feu, et surtout , les premières vraies toilettes avec chasse d’eau. Nous en profitons pour prendre une bonne douche chaude et approcher du Fjord. Ce soir, Mathieu, Antho et Alex nous ont encore bien régalés avec du poulet frit et du sirop d’érable.

Nous nous retrouvons ensuite tous autour du feu, chacun se tire une bûche pour écouter attentivement Alex nous conter l’histoire du Saumon autour d’une bouteille de Sortilège.

Jour 12 – La halte aux Bélugas - Vendredi 20 septembre
Aujourd’hui c’est l’anniversaire d’Alex, notre super stagiaire qui fête ses 22 ans. Nous plions nos tentes et retrouvons nos tartines grillées et nos œufs. Nous nous rendons ensuite à la halte aux bélugas sur la baie sainte Marguerite , une baie protégée où les baleines viennent se reproduire.

Sur les chemins, des pancartes nous présentent l’histoire du territoire et comment, à partir de 1867, les colons se sont appropriés les terres pour en extraire le bois et les fourrures.

Depuis la plage, nous apercevons au loin des dos blancs de bélugas avant que Matthieu nous invite gentiment à nous taire. C’est alors que nous commençons à les entendre souffler, ce qui nous permet de mieux les voir, c’est un moment suspendu magique de contemplation dans ce voyage. Nous profitons du beau temps pour manger sur la plage. Nous guettons vainement les phoques, et ensuite repartons jusqu’au centre de découverte du béluga tandis que les feuilles jaunes et rouges se font de plus en plus présentes.
Nous prenons ensuite la route pour Tewkesbury, la région dans laquelle Matthieu a grandi. Là, Au milieu de nulle part, nous sommes accueillis par Régent.

Un amérindien du peuple Huron-Wendat de la lignée des Siouis qui nous reçoit sur ses terres ancestrales, entre tipi, maison longue et autres cabanes traditionnelles.

Jour 13 – Autour de la rivière Jacques Cartier - Samedi 21 septembre
Petite rando dans le parc Jacques Cartier où nous croisons Ysabel Lemay, une artiste-peintre qui vient se ressourcer sur les terres de ses aïeuls. Très émue, elle nous explique que le rêve de son grand-père était que des personnes en situation de handicap profitent de ses terres. Rêve réalisé grâce à toute la joyeuse gang et immortalisé en photo. Nous continuons notre chemin sous les feuilles qui ont désormais pris une belle teinte rouge orangé.

Nous pique-niquons au bord de la rivière Jacques Cartier que nous remontons dans l’après-midi.
Chacun profite de ces derniers moments puis nous rentrons chez Régent, nous préparer pour la veillée. Ce soir c’est pizza ! Chacun libère sa créativité pour le concours de la plus belle pizza entre rosaces, art abstrait ou portrait.

Ensuite, c’est Diego, un amérindien guide au musée de la Civilisation et passionné par le peuple Wendat qui vient nous partager les légendes et chants de son peuple accompagné de son tambour pour une soirée inoubliable au coin du feu sous les étoiles. MAGIQUE, on vous dit !

Jour 14 – Québec - Dimanche 22 septembre
Dernier jour de ce périple, nous en profitons jusqu’au bout. Nous commençons la journée avec notre désormais indispensable beurre de cacahuètes, puis nous rangeons les joëlettes et les bagages. Une fois le tout plié, nous nous retrouvons près du traditionnel feu où Anthony nous montre l’installation des pièges de trappeurs et prend les vidéos pour nos chers contributeurs qui ont permis ce voyage.

Ensuite, le tour de feu remplace le tour de table, où chacun partage ses pépites et cailloux du séjour, ce qui fait déborder un peu d’émotion. Nous prenons ensuite un repas rapide avant de partir à Québec où nous avons quartier libre pour l’après-midi.
Certains en profitent pour faire quelques achats, d’autres se promènent dans les rues ou font la sieste. Le soir, nous avons rendez-vous au restaurant typique la Bûche Avant d’aller à l’aéroport. sur le chemin, nous croisons un musicien et nous voilà partis pour une danse endiablée devant le château de Québec, encore un moment magique !

Après un dernier repas délicieux avec toute l’équipe, nous allons prendre notre avion pour rentrer en France avec les yeux et le cœur remplis de beaux souvenirs des cousins Québécois, à Tantôt !

Bilan de cet incroyable voyage : de magnifiques paysages...
... de la solidarité et du partage...
... et une bonne dose de sourires
Fin