Haute-Maurienne du 1er au 8 août 2015

25 janvier Reportages

Tout commence par l’installation des marabouts au camping de l’Illaz situé aux abords de Bessans. L’équipe sort les planches à découper, les couteaux et les saladiers pour aider Pascal, intendant sur le début du séjour qui, pour des raisons de santé sera relayé par Dominique.

Quant à l’encadrement du séjour, il sera assuré par un binôme de choc. En effet, Evangéline, pour qui c’est son 1er séjour en tant qu’Accompagnatrice En Montagne, va être soutenue par Franck et ses années d’expérience. De la présentation du séjour, au câlin avec Tartare jusqu’au rangement du sac, ils resteront très proches.

Le séjour peut commencer ! La pluie fine de la veille au soir fait place à un soleil radieux qui restera présent durant la semaine. Les joëlettes se déploient et les nouveaux vont restés attentifs tout au long des explications données sur leur maniement.

Combien de nouveaux ? il suffit de les compter sur cette photo ! Une nouvelle passagère, Célia, venue de la région parisienne. Mais aussi, 7 accompagnateurs plus Mayanna, âgée de 7 ans et demi, accompagnée de ses grands-parents et venue soutenir son papa pour qui s’était également son 1er séjour. Une brochette familiale où 3 générations sont ici représentées.

Le terrain se prête à une mise en jambes pour les débutants qui vont très vite se familiariser avec l’engin.

Et c’est par la vallée du Ribon que le groupe atteint le chalet d’alpage de Pierre Grosse pour passer une nuit sous les étoiles après avoir s’être rassasié des grillades cuites par Franck. Certains s’endormiront avec les berceuses d’un groupe de retardataires.

Le jour se lève, la lune va disparaître. Il est temps de retourner dans la vallée de Bessans en passant par le Plan du Lau.

La fiche technique du séjour annonçait 3 jours d’itinérance avec un bivouac et une nuit en refuge mais c’était sans compter sur une entorse au genou de Tartare, notre ami "sherpa", indispensable pour ce genre de programme. Ainsi après la visite de Bonneval sur Arc (l’un des plus beaux villages de France) assurée par un guide local, le retour au campement s’est effectué par un doux sentier de fond de vallée.

Un petit transfert en direction du col de L’Izeran nous amène au point de départ de notre "belle journée" puisque nous ferons l’impasse sur le bivouac pour se rendre à la destination prévue du refuge du Carro.
Certains vont en profiter pour se réchauffer en attendant le retour des chauffeurs et du battage d’un âne loué pour la journée.

Ce dernier n’aura fait qu’une petite heure d’ascension et décidera de ne plus avancer. Ainsi, son chargement se retrouve réparti dans les sacs déjà bien lourds ! Mais le moral des troupes n’est pas atteint tout comme le refuge qu’il faudra toutefois trouver avant la nuit !

Le spectacle qui s’offre à nous, est fabuleux et nous aide à avancer. Nous nous retrouvons face à la chaîne des glaciers de l’Albaron aux portes du Parc National de la Vanoise. Un garde profitera de la pause du pique-nique pour nous informer de son fonctionnement et de sa raison d’être. Mais la pause sera de courte durée car il nous reste quelques centaines de mètres de dénivelé.

L’aide précieuse du garde et d’une stagiaire ainsi que du renfort venu du refuge (gérante et randonneurs) seront autant appréciés que ce panneau indiquant que le refuge n’est plus très loin !

Il est presque 20h quand tout le monde pose son sac, content et fier d’y être parvenu. La fatigue se fait sentir mais qu’importe ! Et c’est par une belle matinée que le parcours se poursuit pour rejoindre la vallée.

Petite pause technique pour allonger la durée de vie d’une chaussure et pause instructive sur la formation des glaciers. La descente "ludique" nous mène aux sources de l’Arc puis à notre lieu de pique-nique bien mérité sous un soleil de plomb !

Le chemin nous conduit au village typique de l’Ecot qu’Evangéline s’appliquera à nous conter par ses us et coutumes ainsi que son patrimoine bâti.

Le reste de la journée s’annonce plus doux avec un sentier en sous-bois reposant et bucolique qui nous fait passer par Bessans où certains en profiteront pour faire quelques achats ou se rafraîchir. Retour en fond de vallée pour y retrouver notre campement. Le moment est propice pour échanger autour d’un apéritif.

Compte tenu de l’état de fraîcheur de l’équipe, il fut convenu que l’ascension de la Fesse jusqu’au refuge de Vallonbrun prévue le lendemain serait remplacée par une balade tranquille jusqu’au village de la Goulaz. Le groupe en profitera pour récupérer et se dire que ce séjour fut une belle réussite malgré son lot d’imprévus que notre équipe d’AEM a su dompter.

Que dire de ce face à face qui en dit long !