Corse du sud du 29 août au 09 septembre 2018

25 janvier Reportages

Gare de Marseille St Charles… RDV à 16h. 15H30, chacun de nous essaye de repérer ceux qui pourraient être nos potentiels compagnons d’aventure… un gros sac et un petit, des chaussures de rando, un carimat qui dépasse du chargement, ou même un célèbre t-shirt vert ou orange, reconnaissable de loin,...autant d’indices qui nous mettent la puce à l’oeil !Après les premières rencontres ou retrouvailles, pas de temps à perdre… C’est pas tout mais on a un bateau à prendre nous !
Avant l’embarquement, Stephane n’oublie pas de préciser qu’il faut d’ores et déjà préparer dans sa poche sa carte d’identité car on en aura besoin pour pouvoir monter à bord.. et première promesse de corvée de pluche à ceux qui ont oublié !

Une fois sur le bateau, notre incroyable intendant, Bernard, nous sort un petit apéro dinatoire bien appréciable, à base de rillettes de sardines et d’auberginade maison, le tout accompagné d’une petite binouze fraiche, le top ! Et il me semble bien avoir vu des regards envieux et « salivants » chez nos « co-voyageurs non HCEistes » !
On arrive tôt le lendemain matin, alors il faut bien aller se coucher ! Certains optent pour le pont, plutôt venteux mais pas trop frisquet, tandis que d’autres préfèrent le « confort » de la moquette intérieure (avec des ptites bêtes qui font des ptites visites dans les duvets !)…

J-1 :
Descente du bateau matinale, arrivée à Ajaccio, et on monte dans les camions pour aller se poser sur une plage et commencer notre séjour sur l’ile de beauté avec un « ptit déj-maillot »… le pied ! L’eau est d’une clarté impressionnante, et elle est plutôt chaude.. on en profite bien ! A ce moment magique vient s’ajouter un petit lever de soleil… le paradis !
Puis nous reprenons les véhicules pour un premier petit transfert jusqu’à la chapelle San Petru, dans les hauteurs corses. Dans le véhicule, Bambi, Tarzan, Carlos, Barbapapa, Staline/Casimir et Carlos font connaissance avec le jeu du post -it. D’autres récupèrent de leur nuit « pas forcément la meilleure » sur le bateau, ou admirent simplement le paysage, qui vaut le détour.
Arrivés en fin de matinée, on installe notre premier campement au milieu des cochons sauvages. On y restera deux nuits. Puis déjeuner, et c’est parti, on sort les bêtes en ferraille pour une petite promenade ludique d’initiation sur le sentier des aconits , avec des joeëettes à maneliers, (ben oui, un pédalier pour les mains, c’est un manelier, c’est logique ! Heureusement que Christophe est là pour qu’aprés des années d’erreur, enfin on appelle cette chose par son vrai nom ! ) et d’autres pas !

Au milieu du parcours, on fait une petite pause, au milieu des vaches cette fois, pour le traditionnel « tour des prénoms/passions ». Puis retour au campement, préparation du repas et de la salade du lendemain, petit apéro, et on se régale avec de le joue de porc, préparée en avance et avec amour par Bernard.
Repus, on peut aller se coucher. Première nuit dehors pour certains !

J-2 :
Départ 9h, nous voila partis pour notre première journée entière de randonnée ! Le chemin est plutôt roulant, et les novices peuvent en profiter pour continuer à se « faire la patte » à la Joëlette. Quant au temps, lui, il est plutôt surprenant. Des nuages laiteux, un peu cosmiques, presque vivants… une espèce de meringue/boule à neige se détache du paysage au milieu de tout ça… on se croirait dans un autre monde ! Mais ces étrangetés ne restent que des menaces et nous échappons à la pluie !
Avant la pause déjeuner, petit passage technique : un pont suspendu, et pas du genre fixe ! Que nous traversons avec et sans joëlettes, malgré les panneaux précisant qu’il ne peut passer qu’une seule personne à la fois…

Le repas est vite englouti, et étant donné les températures pas très élevées,nous ne nous éternisons pas pour la sieste et repartons gaiement pour une après-midi… piquante ! En effet, le chemin du retour est presque entièrement « infesté » de « coussins de belle-mère » (des petits buissons épineux !), et à la fin de la journée, nous pouvons faire un concours de jambes griffées, comparer les œuvres d’art sur nos peaux !
Petite pause bien agréable au bord d’un petit ruisseau, ou certains en profitent pour s’isoler un peu et faire un brin de toilette, tandis que d’autres se baignent les gambettes, font une sieste réparatrice, ou font une bataille de « bombes » dans l’eau.
Après ça nous terminons notre randonnée pour aller passer une petite soirée tranquille dans notre petit campement et dormir au frais sous les étoiles…

J-3 :
Ce matin, chantier, on déménage ! Mais comme toujours la magie HCE opère et le pliage du campement et départ se font dans une fluidité la plus totale !
Nos chauffeurs Bernard, et aujourd’hui Jean-Luc, nous accompagnent une bonne partie de la matinée puis redescendent chercher les véhicules pour pouvoir nous rejoindre le soir dans notre prochain lieu de bivouac.
Bonne petite montée jusqu’à l’observatoire, lieu de notre pique nique, où nous sommes contents d’arriver, mais aussi contents de partir assez rapidement, parce que c’est très venteux et qu’on a pas vraiment chaud ! On décide donc de manger en vitesse, puis de redescendre prendre le café et faire une petite sieste digestive un peu plus loin dans la vallée, là où le vent ne souffle pas ! … et on en profite ! Notre destination n’est plus très loin, alors la sieste dure… et les premiers coups de soleil arrivent !

Nous continuons ensuite notre traversée du magnifique plateau de Coscione (prononcez « cochonne »), accompagnés très souvent par des vaches, des cochons, des chevaux… qui vivent tellement bien ensemble qu’on voit même un veau en train de têter une jument !
Enfin nous arrivons au refuge du domaine de ski de fond de la Bucchinera, grand refuge qui a été construit , mais avec des erreurs , et qui ne pourra donc jamais être utilisé…. Ceci dit, il a une très belle terrasse, et ce sera notre sommier ! Le maire et deux compagnons viennent partager une Pietra avec nous, puis une gentille espagnole du nom d’Erika, se reconnaissant bien dans notre projet, vient gentiment nous proposer son aide.
Nous dégustons le délicieux Navarrin de Bernard et partons nous coucher. La nuit sera fraiche…

J-4 :
Bon ben heureusement, aujourd’hui, c’est une journée descente ! Parce qu’aucun de nous ne peut dire qu’il a correctement dormi cette nuit ! Entre l’humidité qui tombait du toit en gouttière, et celle, en quantité, qui est simplement venue se poser sur nous,… je crois qu’on est...humides !
Alors avant de terminer le navarrin au petit déjeuner, nous allons décorer la montagne des milles couleurs de nos duvets, avec l’espoir de les faire sécher un peu.
Ensuite nous embarquons dans les camions et roulons jusqu’au relais équestre de Pierro, où nous montons les joëlettes pour ensuite passer pratiquement une journée à descendre ! C’est ludique !
À la pause, nous découvrons un bar de fortune, construit au milieu de la rivière, et fort accueillant ! Il reste même une réserve de bière, de pastis, de vin,… on croirait presque que tout ça a été préparé pour nous ! Mais nous nous raisonnons et nous contentons de profiter de l’endroit pour se baigner, prendre le soleil ou manger des graines.

Puis nous terminons la descente et arrivons au camping de U Focunu, où nous attend notre première douche chaude, que chacun savoure comme il se doit !
Après ça, Stéphane nous donne rdv pour une petite surprise… qui se trouve être un espace piscine/bar/hamacs également bien apprécié de tous ! Sarah fait ses longueurs avec bonheur tandis que les autres profitent de ce moment pour papoter ou se reposer un peu…
Pendant ce temps les duvets ont eu le temps de sécher et c’est donc avec plaisir que nous les retrouvons pour une nouvelle nuit sous les étoiles...

J-5 :
Ce matin, nous partons de Quenza, petit village charmant des montagnes corses. Après avoir visité une petite chapelle et y avoir improvisé une petite chorale de chants d’anniversaire, nous nous lançons vers une journée sportive autant que bucolique ! Petits chemins entourés de lianes, petits murs de pierre tapissés de mousse verte, petits ponts surplombants les rivières,… tout cela illuminé par quelques rayons de soleil qui parviennent à traverser l’épaisse forêt du maquis. On cherche les petits lutins qui doivent nous regarder passer, sans succès...mais ils sont là, ça ne fait pas de doute ! Encore une fois, un petit côté d’un autre monde...pas désagréable.

Le midi, nous nous arrêtons dans un petit champs pour notre déjeuner/sieste/lecture/papote/cartes postales/coup de soleil, avant de continuer notre randonnée jusqu’à Levie, encore un joli petit village perché dans la montagne.. Petite bataille d’eau pour se rafraichir, dégustation de quelques grappes de raisins qui « dépassent » du chemin, puis transfert jusqu’au camping à la ferme viticole de Pero longo, ou une autre douche chaude nous attend !
En guise d’apéro, nous avons droit à une petite dégustation des vins blancs et rouges du domaine. Mmmmh.. Puis nous dégustons ensuite notre diner et pour finir Sophie nous sort le digestif, la verveine de l’oncle Jean, que nous dégustons également et qui fait des heureux ! Enfin, nous terminons par quelques parties endiablées de Dobble dans la « chambre » de Christophe (sur son matelas, en fait.)..heureusement qu’on a pas trop de voisins parce qu’on ne joue pas à moitié !

J-6 :
5h du mat… l’orage gronde… au loin. Au loin ? Pas tant que ça… mais on se dit que ça va passer, rester dans la vallée d’à coté...jusqu’à ce que… 5h30… premières gouttes. Et pas les dernières ! Du coup, rapatriement d’urgence dans le bloc sanitaire du camping ! Les premiers arrivés auront même pu y caser leur matelas pour continuer la nuit ou accueillir les derrières des copains ! Et puis, comme on peut, on se case dans les coins pour attendre que ça passe… dans le coin salle de bain, sur le congel,sous les lavabos ou encore dans les douches, on trouve des HCEistes un peu partout !! ça joue, ça papote, ou ça ronfle ! Marie-Laure, elle, est dans le camion avec Bernard, et Murielle et Fred sont bien au chaud dans leur tente ! d’ailleurs, on hésite à tous les rejoindre ! Ce serait sympa !… Puis à 7h on finit par se dire que c’est bête d’attendre l’heure du petit déj alors qu’on pourrait déjà commencer cette petite journée avec un bon café ou un bon thé !

Du coup, on est déjà bien éveillés pour le ptit déj et le départ se fait assez rapidement ! Transfert direction la boucle de Giuncheta pour un parcours bien technico-ludique !! Les joêlettes volent par dessus les obstacles, essayant d’éviter les ronces… jusqu’à notre petit coin pique nique, ou encore une fois nous ne nous attardons pas car l’orage menace… Déjeuner au sec, donc, mais finalement la pluie arrive assez rapidement et on se prend un bel orage sur la tête, avec de l’eau qui fait pas semblant de mouiller ! Du coup, on accélère le pas, on court même, et je crois qu’on divise bien par deux le temps prévu pour la fin de la boucle ! Fin du parcours… chaotico-humido-ludique !

Retour au camping, où sous une toute petite pluie, certains découvrent les joies du montage de marabout ! On ne sait jamais ce qui pourrait nous tomber dessus cette nuit … Heureusement, le temps s’arrange et nous pouvons diner à l’extérieur, et pour ceux qui veulent, y dormir aussi… Dommage, ce soir on devait aller dormir sur la plage… mais les conditions étaient trop incertaines alors ma foi, notre petit camping avec option marabout, on l’aime bien quand même !

J-7 :
Après un petit transfert vers les alentours de Bonifacio, nous voila partis pour une promenade pleine de promesses ! En effet, aujourd’hui, on doit rencontrer nos premières plages !
Tout le monde a pris son maillot, et c’est le sourire aux lèvres que nous nous lançons vers la mer ! Nous y arrivons assez vite, et prenons le temps de savourer notre première baignade dans une eau magnifique. Petite partie de freesbee aquatique ou simplement détente absolue dans ou hors de l’eau, chacun semble trouver un moment de plaisir et de sérénité ! C’est aussi ici que nous nous posons pour déjeuner. Puis après une dernière trempette, il faut partir… C’est pas facile. Mais on sait qu’on va vite retrouver la mer, alors ça va !
Et effectivement, moins d’une heure après… plage en vue !! une jolie petite calanque, ou nous regoûtons l’eau avec plaisir ! (juste pour voir si c’est bien la même !). Christophe se baigne avec Emilie, Marie-Laure part faire un tour en mer avec Murielle et Solène, Sophie et Vincent vont faire le grand saut du haut des « falaises »,… encore une fois, chacun semble y trouver son compte et nous passons encore un très beau moment ! Et encore une fois, on a du mal à partir…

Nous arrivons donc tardivement au camping de Bonifacio et profitons du confort des douches et des lavabos, avant de diner et partir faire un tour nocturne sur le port pour manger une petite glace avec ceux qui le veulent.
Et puis dodo.

J-8 :
Ce matin, pas de stress… La seule chose qui nous attend peut etre, c’est un café dans le centre ville de Bonifacio ! Et C’est pas comme si du camping, on en avait pour un quart d’heure à y aller ! Les remparts de la vieille ville nous accueillent donc et c’est une « free-matinée » dans les petites ruelles qui s’offre à nous !
Chacun vaque à ses occupations… souvenirs, œil de sainte lucie, charcuterie corse, carte postale ou tout simplement café en terrasse,… le temps est bien investi et ça passe vite !
Puis nous partons pour une petite balade en balcons, entre mer et petits buissons… la vue est magnifique et on se régale ! Mais on apprécie que la balade soit courte… parce qu’il fait une chaleur accablante ! On arrive au camion pour le déjeuner, vidés de toute énergie ! Puis nous reprenons les joelettes pour un dernier effort (pas violent mais toujours affaiblis par la chaleur…) pour aller jusqu’au bout voir le phare de Pertusato, et surtout la vue qui avec ! Ça vaut le détour ! Depuis la haut, un énorme rocher se détache dans la mer, semblant laisser apparaître un imposant torpilleur… imposant, mais pas menaçant. A vrai dire, cette petite plage donnerait même franchement envie d’y aller ! Mais elle est difficilement accessible en joêlette, et on est pas trop sûr d’avoir le temps,..un transfert nous attend ! Alors pour ne plus y penser, on fait un « chamboule kairn » ! Et on savoure, comme d’habitude !

Jusqu’à ce que ce soit le moment de rentrer… Escale au camping de Bonifacio pour prendre de l’essence, du pain, remplir tous les bidons d’eau et faire une petite bataille rafraichissante en passant. Nous arrivons pas trop tard au « parking-camping » de Palombagia, où aprés avoir rapidement fait la cuisine, nous nous précipitons vers la plage pour une petite baignade… de courte durée, puisque nous sommes arrêtés par quelques gouttes de pluie… juste ce qu’il faut pour nous offrir un bel arc en ciel !
Comme toujours, on est chanceux, et la pluie ne se joint pas à nous pour le diner (faut dire qu’on l’a pas invitée). Et puis, avant de se coucher, un petit groupe d’opportunistes ne resiste pas à l’envie d’un petit bain de minuit sous les étoiles… avec ou sans maillot !

J-9 :
Ce matin, par contre, c’est réveil matinal ! Enfin, pour ceux qui ont envie d’aller tenter un lever de soleil sur la plage… pour les autres, c’est une grasse mat bien méritée ! Et bien appréciée !
Mais trouver le soleil, malgré ce qu’on pourrait penser, ce n’est pas si simple ! Parce que quand on va sur la plage et qu’après un petit temps de réflexion (et à 5h30 du matin, un petit temps de réflexion prend plus longtemps !) on réalise que la lumière n’est pas du tout là où on pensait, parce qu’en fait, c’est logique, on est au sud, eh ben on a encore un petit moment, de solitude, cette fois ci... mais à plusieurs ! alors on ne se laisse pas abattre, et tandis que certains longent la plage pour aller chercher le soleil de l’autre coté, d’autres, avec la joêlette, décident de la tenter coûte que coûte ! Et c’est parti pour un labyrinthe à la frontale au milieu des grands pins… mais après moultes vains essais et recherches, Christophe, Jean-Luc, Bernard et la Joêlette prennent la décision de rentrer...tant pis, ça aura quand même fait une petite balade matinale sympathique ! Et pour ceux qui auront trouvé le spot, un joli lever de soleil, qui se sera bien fait attendre, mais qui en valait la peine ! Et une petite baignade, en bonus !
Ensuite, une fois le petit déjeuner englouti, nous rechaussons les baskets pour une petite balade direction « la petite tahiti », la plage de notre dernière baignade… (et dans le même temps initier la série, tant PAS attendue, de tous les « derniers »…) . Petite descente technique, histoire de mériter la mer… et encore une plage idyllique de sable blanc et d’eau transparente ! qu’est-ce que c’est bon, quand même… alors pour la dernière fois de notre chouette séjour, on savoure l’eau salée ...jusqu’au bout ! On partira pas tant qu’on nous aura pas forcés !

Mais bon, un jour, il faut bien quand même… et puis on a faim. Retour donc au « parkamping » pour déjeuner, puis petite sieste avant notre dernier transfert vers un camping...celui de U fuconu, déjà visité quelques jours plus tôt ! (premier et dernier camping !)
Dernière coupe d’oignons, dernière binouze en terre corse, dernière douche, … ça sent la fin. Mais avant le diner, Mylène s’en va avec un inconnu dans le village voisin pour acheter des petits cadeaux pour notre fabuleux cuistot… A table, Bernard a donc la belle surprise de recevoir de la part de nous tous, emballés dans une magnifique couverture de survie, un petit tablier corse, une bonne bouteille de vin, et un succulent morceau de coppa !
Puis dernier digestif, et dernière nuit sur le sol (ou dans le hamac !) de l’ile de beauté…

J-10 :
Pour notre dernière randonnée, nous nous dirigeons en véhicule vers le somptueux col de Bavella, point de départ de nos ultimes pas corses… la vue sur les aiguilles est magnifique, et nous empruntons un chemin opposé, dans les bois, de l’autre coté du col.
Derniers passages roulants et derniers petits passages techniques… c’est une petite balade pas violente mais fort charmante, et nous nous arretons pique niquer dans un joli coin avec vue sur le célèbre « trou de la bombe »…
...que nous ne visiterons finalement pas, parce que… dernière péripétie : on a perdu Bernard !… mais où est-il, cet accro à la distribution de tracts ? En train de faire de la pub, pardi ! Et du coup, il a raté le petit chemin qu’on a pris pour sortir du sentier ! Mais après de dynamiques recherches, nous trouvons des gens qui l’ont croisé, et qui nous aident à le retrouver !ouf.

La dernière salade est délicieuse même si elle aussi, elle a un ptit goût de fin dont on se passerait bien. Et puis c’est le moment du traditionnel tour de table, où chacun peut donner ses impressions sur le séjour et sur ce qu’il y a vécu… avant de revenir vers les camions, pour embarquer une dernière fois... à destination de Bastia, où nous attend notre ferry. Petit arrêt en route pour acheter quelques souvenirs gustatifs, puis vient le moment tant redouté...de l’embarquement ! Ca y est, on y est… alors on dit au revoir à Dominique et Stéphane, qui restent pour le séjour suivant, et à la Corse, qui nous laisse un ptit goût de reviens-y…
Heureusement notre chef cuistot sait comment remonter le moral de ses troupes ! Et à peine embarqués, le bateau même pas encore parti, il nous sort l’apéro et partage les cadeaux qu’il a reçu la veille au soir ! mmmmmh, on se régale ! Et on passe une bonne petite soirée sur le ponton, avec en option un joli petit coucher de soleil, et encore du bon à boire et à manger !
Avant d’aller se coucher, Marie-Laure propose d’aller boire un dernier verre au bar, et finalement, alors que la plupart étaient partis pour s’allonger pour la nuit, un bon groupe se retrouve à siroter une derniere mousse ou un dernier sirop, à la santé du capitaine !
Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et le bar est bien obligé de fermer à un moment donné… alors il faut bien se résoudre à aller se coucher ! Comme à l’aller, on en retrouve un peu partout, éparpillés… sur le ponton ou sous les escaliers, c’est une nuit venteuse, mais pour autant bien appréciée !

J-11 :
Vers 8h30, nous arrivons à la gare maritime de Marseille, où nous disons faisons nos adieux à Christophe et à Sophie, avant de monter dans les véhicules de l’antenne HCE du coin, qui nous amènent à la gare ferroviaire ! Merci beaucoup ! Puis c’est ici que l’aventure se termine, qu’on dit au revoir à ceux qui restent et que nos chemins se séparent… jusqu’à ce qu’ils se recroisent sur un autre séjour, peut être !