Une promenade ? Que dis-je... Une EXPÉDITION !!!

Tout d’abord je me présente : je m’appelle Marius, j’ai 18 ans et je suis chargé de raconter notre joyeux voyage à Chalmazel !

Nous étions une équipe de 19 aventuriers composée de 2 joëlettes à neige sur lesquels Delphine et Marie-Thérèse ont eu l’honneur de siéger et aussi de 2 « handicapés » marchant, je parle bien sûr de Loucif et Muriel (une « Schumacher » sur jambes).
De plus, le reste de l’équipe était composé d’accompagnateurs courageux et motivés tels que Pascale, Béatrice, Marc, Bernadette, Joël, Françoise, Julie, Daniel, Ambroise, Anne-Marie (une cuisinière en or), Guy, Karim, Natacha, Myriam (récupérée en cours de route) et Jean-Paul, l’organisateur de l’expédition.

Nous avons commencé notre périple aux environs de 10h à partir du parking du Chalet (où nous dormions le soir) jusqu’à « la loge de la Morte », de quoi nous donner du baume au cœur. Notre itinéraire était composé d’un aller (1h30) - retour (1h) sur lequel nous avons eu un temps nuageux et frisquet à l’aller et un temps dégagé et lumineux au retour. Cependant nous avons eu plus chaud que froid car l’effort physique ainsi que la transpiration étaient au rendez-vous. Arrivés à « la loge de la morte » nous avons retrouvé Daniel, Françoise et Ambroise qui devaient déposer des affaires aux Chalet.

Au menu du casse-croûte de midi : saucissons, fromages ainsi que chocolat à foison, nous remplissant copieusement car, oui, la gourmandise avait pris le dessus sur la faim objective. Aussi la bonne humeur ainsi que l’ambiance étaient présentes rendant ce moment convivial et chaleureux.

Après ce festin bien mérité, nous retournons à nos raquettes et nous nous dirigeons vers notre chalet pour poser les joëlettes. Le retour de l’expédition était plus agréable car nous avons descendu, en marchant, trottinant ou courant pour les plus fous, toutes les montées infernales de l’aller. Je voyais ainsi toute l’équipe s’amuser, se sociabiliser, admirer la nature et surtout kiffer (comme dirait Ambroise) cette expédition prédite avec des passages RELATIVEMENT plats selon Jean Paul...

Arrivés au chalet, nous sommes descendus prendre nos affaires et commençâmes à découvrir ce lieu en nous installant dans les lits, en allumant le poêle pour faire sécher nos affaires et en prenant une douche pour les plus courageux de l’équipe, je parle bien sûr de Julie, Pascale et moi-même. Ensuite nous avons pris un goûter sucré bien copieux ainsi que des boissons chaudes et alcoolisées, je veux dire de la gnôle qui n’était pas de la prunelle mais de la gnôle d’abricot de 1988 !!!

Les jeux de société qui mélangeaient rapidité et culture générale nous ont bien occupés pour une partie d’entre nous. Tout au long de la soirée une atmosphère de bienveillance et de bonheur nous habitait. Après cela, nous avons dégusté une bonne, que dis-je, une SOMPTUEUSE polenta faite par Anne-Marie notre chère doyenne ! Tout au long du repas, les rires et léchages d’assiette se faisaient entendre dans toute la vallée ! Cependant la fatigue rattrapait l’équipe petit à petit, nous obligeant à nous blottir dans nos duvets et nous reposer jusqu’à la nouvelle expédition.

Le réveil était matinal, nous avons commencé la matinée par un petit-déj’ bien chaud avant de se préparer pour randonner ! Notre périple commençait de notre chalet jusqu’au « col Béal » et constituait une boucle. Cependant durant notre traversée jusqu’au col du Béal, nous avions à faire face au climat rude telles celles de régions russes reculées comme la Sibérie ou encore le Pôle Nord !

Heureusement pour l’équipe, nous n’avons pas eu à faire face à quelque yéti ou à des bêtes sanguinaires féroces. Malgré le manque de visibilité, la lueur de chaque regard nous a permis de continuer d’avancer et d’arriver aux col sains et saufs (1H-1h30) ! Sur place nous avons eu la possibilité de commander des boissons et de profiter d’un bon moment de répit.
Après ce repos mélangeant humour et appétit copieux, nous sommes retournés à nos joëlettes qui demandèrent un brin de réparation. Après cela, nous attaquâmes une montée bien poudreuse nous donnant l’impression d’avoir un Hammam à l’intérieur de notre combinaison !
Notre équipe décida alors de couper à travers champ dans lequel Anne-Marie ainsi que les joëlettes furent vite piégées par la poudreuse.

Malgré cela, le moral ne flanchait point et nous continuions d’avancer malgré les problèmes RELATIVEMENT petits rencontrés. Enfin au bout de 45min de marche intensive, le ciel se dégagea laissant entrer en nous une lueur d’espoir qui nous guida vers notre chalet. Nous observâmes alors le paysage tant attendu qui se déroulait sous nos yeux : des vallées de sapins saupoudrés de neige dont la lumière du soleil traversait les branchages.

Nous sommes arrivés au chalet au bout de 1h30-2h de marche avec les jambes en compote. Après un bon goûter et rangement de chambre, c’était le moment de dire aux revoir à cet endroit si atypique et à notre équipe si belle !

Cette rencontre restera pour moi et pour beaucoup d’autres personnes une expérience inoubliable tant sur le plan chaleureux que physique !

J’espère qu’en rédigeant cet article j’ouvrirai des cœurs et des bras pour rejoindre de nouveaux adeptes à HCE !

Marius