Week-end à Chalmazel 05 et 06 mars

23 octobre Antenne de la Loire

Vu par Mélanie et Marilou, des nouvelles recrues
Nouvelles arrivantes à HCE, nous avons débarqué samedi matin à Chalmazel sans trop savoir à quoi nous attendre. Nous avons connu cette association grâce à une amie commune, Typhaine, qui a fait un séjour l’été dernier avec HCE et qui a attrapé le virus HCE (et je crois que nous l’avons attrapé aussi…).

On arrive en bas du gîte, on rencontre un peu tout le monde (en oubliant les prénoms juste après les avoir entendu … On était un peu plus d’une vingtaine). Tout le monde se prépare, on sort les joellettes, on installe Michel, Joelle et Roxane nos 3 invités d’honneur et c’est parti pour l’aventure.

On est vite mises à l’aise par la bonne humeur générale, on s’habitue à manier la joellette et puis pas de différence d’âge qui tienne à HCE, on se sent bien.

On se dirige vers le refuge de la Mort, avec notre guide Jean-Paul alias JP, le pas sûr et serein dans la poudreuse abondante. Ah non, en fait on n’a pas trouvé le gîte… S’ensuivent plusieurs hypothèses concernant la non-trouvaille du gîte : attaque de grizzli sauvages, enfouissement sous 10m de neige…
(On ne t’en veut pas JP, c’était marrant).

Le chemin fut semé d’embûches : attaques de branches d’arbres furtives, combats impromptus de Rosario et Vincent, traversée d’un ruisseau survenu inopinément en travers de notre route (on a fait Indiana Jones comme dirait Joëlle).

On arrive au gîte après avoir gravi la montée ultime dans une force collective mémorable. L’arrivée se fait avec soulagement (plus ou moins grand, selon le niveau de sportivité).

On commence un festin interminable afin de reprendre des forces (et parce-qu’ on aime bien manger aussi). Soupe bio avec les légumes du jardin de JP, préparée avec amour par les intendants et … raclette !

On discute joyeusement, on apprend à se connaître (la plupart se connaissent déjà), très vite on fait partie de la grande famille HCE, tout le monde déconne et oublie ses problèmes.

Le lendemain on part en territoire auvergnat, on traverse d’immenses espaces enneigés, on marche au milieu de la nature paisible emmurée dans le silence de l’hiver. De magnifiques paysages déroulent, on profite de l’instant présent.