Sud Dévoluy du 14 au 21 juillet 2012

25 janvier Reportages

Le narrateur a choisi de vous faire part des états d’âne de Tartare :
"Et me voilà dans le Dévoluy ! Après tout, pourquoi pas et de toute façon, personne ne demande mon avis. Si c’était le cas, c’est certain que je leur suggèrerai de retourner en Auvergne, là où l’herbe est meilleure...

Le lieu du séjour change mais le principe reste le même : on passe son temps à monter et à descendre.
Quand ils sont en haut, mes humains (ceux qui m’accompagnent) disent que c’est magnifique. Quand ils sont en bas, ils disent que c’était magnifique en haut mais qu’en bas aussi, c’est magnifique.
Ca se discute.

Mes humains portent sur le dos de tout petits sacs. Certains même se font transporter sur une mini charrette et là je rigole quand je vois leurs copains attelés. Chacun son tour ! Mais qui c’est qui se tape le plus lourd ? c’est Tartare.

J’ai retrouvé Tonton Philippe. il est sympa, il ne me touche jamais les oreilles (j’ai horreur de ça).

Le soir, mes humains se mettent en sac et dorment dans l’herbe. Le matin, je suis obligé de les réveiller.
Je m’y prends assez tôt parce qu’ils ont tendance à traîner.
A 5H30 au plus tard, je crie : "c’est l’heure !" et les grosses chrysalides s’agitent mais je n’ai jamais vu sortir un seul papillon.

Pour les repas, ils ne se contentent pas d’herbe et ils passent beaucoup de temps à couper des légumes en petits morceaux. Peut-être ont-ils des problèmes de dents ?

Non seulement, ils avancent moins vite que moi dans les montées, mais je rigole lorque je les vois traverser un peu d’eau : ils ont vraiment peur de mouiller leurs sabots !

En tout cas, ils ont bien ri pendant ce séjour mais moi, je suis toujours derrière, alors je n’entends pas tout. Tonton Philippe n’a pas voulu répéter leurs histoires, sous prétexte que c’était trop long à expliquer. Il me prend pour un homme ou quoi ?

Heureusement, le dernier soir, j’ai entendu une blague de Florent : un curé qui, à force de prier, devient lumineux : « le dévot luit » !
J’ai bien aimé le jeu de mots, j’en ai rigolé toute la nuit.
J’ai même oublié de les réveiller samedi matin mais ça va, ils se sont levés quand même.
Faut bien qu’ils apprennent à se débrouiller tout seuls.

Bon allez, je vous laisse, on m’attend dans le Queyras."

Tartare