Samedi 16 juillet, la joyeuse équipe fait connaissance au camping de Thiézac, dans le Cantal : après un tour de table, et les bons petits plats de René, chacun regagne sa tente pour se prendre des forces avant d’attaquer la semaine de randonnée.

Dimanche 17 juillet : Le doux bruit de la pluie sur nos toiles de tente nous réveille… la matinée sera donc passée tranquillement au camping, puis nous partons l’après-midi pour des petits exercices de prise en main de la joëlette, et un joli tour dans les villages au dessus de Thiézac. On sort les ponchos, on évite les flaques, mais tout le monde garde le sourire.

Lundi 18 juillet :
Après avoir plié le campement, nous voilà partis en direction du col de Pertus : le temps n’est malheureusement pas très dégagé, et nous montons dans les estives sous la brume : cette ambiance automnale soude le groupe, et le moment du pique-nique sous la bâche, restera dans les mémoires…

L’après-midi, après une bonne montée, nous arrivons sur la crête puis dans la forêt pour une descente un peu plus technique : un bravo spécial à Alain qui a marché à côté de sa joëlette et à Béatrice qui a surmonté ses craintes.
Au col nous montons rapidement le marabout avant la pluie.

Mardi 19 juillet :
Les dormeurs du marabout se réveillent au milieu d’un lac, et Aurélien nous trouve une solution de repli pour échapper à ces torrents d’eau. Après un pliage du bivouac avec une efficacité battant tous les records, nous sommes accueillis dans la chapelle de Notre-Dame de la Paix à la station de Super Lioran : là chacun peut se reposer, faire sécher ses affaires, retrouver ses esprits… la journée se passe tranquillement entre des parties de Biberband (qu’est ce que c’est ???) ou de belote et une sortie dans l’après-midi dans Super Lioran.

Mercredi 20 juillet :
Belle journée au départ de Murat, pour monter à la chapelle de Chastel sur Murat, puis nous passons sous les orgues basaltiques, avant de monter à la vierge du rocher de Bonnevie : de là nous admirons le panorama alentour, même si le Plomb reste caché dans les nuages.
Le soir, nous fêtons l’anniversaire d’Amélie, au son de l’accordéon, et bien arrosé par des liqueurs du pays et le vin du Gard, qui nous aura accompagné durant tout le séjour.

Jeudi 21 juillet :
Après un rapide transfert des voitures au camping d’Albepierre, nous partons pour une belle journée, presque ensoleillée, au dessus d’Albepierre. Après le pique-nique à l’abri d’un buron, tout le monde est en forme pour monter au col de la Molède, espérant apercevoir le Plomb du Cantal, mais celui-ci restera une légende cachée dans ses nuages…
Le soir, nous profitons d’une belle grange mise à notre disposition pour dîner et passer la nuit.

Vendredi 22 juillet :
Pour cette dernière journée, le soleil est au rendez-vous : on sort les shorts et les tee-shirts qui sont sagement restés dans les sacs toute la semaine, et nous voilà partis en direction de la chapelle des Bredons. Nous arrivons en fin de matinée, pour entendre les dernières notes du concert à capella qui est chanté dans la chapelle. Le pique-nique dans l’herbe et sous le soleil est bien apprécié pour terminer en beauté cette belle semaine. Le soir, de retour au camping de Murat, René nous fait enfin découvrir les cornets de Murat, pour le dessert : c’est délicieux et bien mérité…

Ce fut un belle semaine, l’ambiance était magique, bravo et merci à HCE et à tous les participants du plomb du Cantal.

Et le vrai compte rendu, le voici en chanson :

Paroles : Dominique.
Mélodie : Thomas Fersen : le chat botté.

Refrain :

On déboule des sentiers,

On n’a qu’ça en tête,

Qu’on soit dessus ou à pied,

On est en joëlette.

1- Je regarde sur la carte,

Le Plomb du Cantal,

Ô putain, c’est près d’Aurillac,

J’vais mettre un futal.

Du dimanche au samedi,

Sur la météo locale,

On n’a connu que la pluie,

C’est bien le Cantal.

2- Quand Alain passe devant,

Et Christian derrière,

Je m’accroche comme un gland,

Pour rester en l’air.

On m’ secoue comme un prunier,

Je me cogne au fer,

Souriez, vous êtes filmés,

Visez ma galère !

3- Aurélien sans Elodie,

C’est le soleil sans l’midi ;

Et quand la petit’ se barre,

Il va embêter Tartare.

Les deux femmes de sa vie,

Elles sont pas dans le Puy-de-Dôme,

C’est l’enfer et l’paradis,

C’est Elodie et Simone.

4- Béatrice aux beaux yeux noirs,

toujours son sourire en coin,

Ell’ (e)spintche du soir au matin,

C’est elle qui vient d’Agen.

Notre gamin, c’est Thibault,

Faut voir son courage,

Dans son ciel fait toujours beau,

Il y a pas de nuage.

5- Laurence, elle a le profil,

De ceux qui voyage,

Elle se marre avec les filles,

Elle sera jamais sage.

Claude, lui, c’est l’initié,

Qu’il vente ou qu’il pleuve,

On sent la sérénité

Qui est à toute épreuve.

6- Le plus heureux c’est Alain,

toujours il progresse,

Il marchera sur les mains,

Pour l’séjour en Grèce.

On s’est dit dans le Cantal,

Chouette on va manger local ;

L’local nous c’est René,

Pas d’bol c’est le cuisinier.

7- Tous les gars se sont pointés,

A Notr’Dame de la Paix,

La belle Aicha s’y dépoile,

Mais c’est dans l’ confessionnal.

On l’a vu faire la pose,

Les marseillais étaient là,

Elle voulait leur casser les choses,

par bonheur y’en avait pas.

8- Y en a deux qui font la zique,

Amélie et Nicolas,

Dans leur ferme écologique,

Ils font même le chocolat.

Audrey, Caro et Alix,

Avec Marie-Béatrice,

Elles sont six mais en valent dix,

Avec Véronique et Ghis.

Y’avait Régis et Raymond,

Samuel et Dominique,

Ils voulaient faire le Plomb,

Mais ils ont juste fait…