Retour dans le Beaujolais (Régnier-Durette) le 08 septembre 2019

Alors que les séjours longue durée se terminent, un groupe HCE est encore à Madagascar pour une quinzaine de jours, les sorties locales continuent tant que le beau temps le permet…
Ce dimanche 8 septembre, sous un ciel incertain, ce sont trente- huit personnes (!) qui se retrouvent au parking de l’espace loisir de Régnié-Durette, alors que les vendanges commencent aux alentours.

Les randonneurs en joëlette, marcheurs et accompagnateurs de tous âges étaient venus avec de la famille et des amis profiter de l’ambiance et du paysage, l’organisation, prévue pour vingt-cinq, a accueilli avec plaisir ces effectifs supplémentaires sympathisants !

Une ascension progressive dans les charrois (chemins de vignes) et parfois sous les arbres, a fait découvrir les belles maisons beaujolaises et des points de vue inattendus en fond de vallée, ici un potager bien ordonné, des alignements de noyers, de poiriers palissés, de haies de groseilliers, là une villa palladienne et son parc arboré, ou encore un château (Thulon) aux multiples tours que notre circuit nous fera admirer sous différents angles…

Tout comme l’église à deux clochers de Régnié Durette, construite par Bossan, l’architecte de Fourvière qui aurait, dit-on, fait là un coup d’essai avant de coiffer la colline lyonnaise du célèbre édifice à quatre clochers.

Au passage, nous pouvons aussi observer le travail des vendangeurs que la pluie matinale n’interrompt pas.

La traversée des hameaux permet aussi d’admirer la profusion de fleurs près des maisons :

Dans la montée vers la madone de Buillat, une pluie fine et tenace a bien mouillé les troupes au sommet de leur progression (250 m de dénivelée) avant la halte de midi prévue dans une maison amie au lieu- dit les Bastys…

Il était prévu un pique-nique sous les arbres...ce fut un repas à l’abri dans une cave typique transformée en réfectoire inattendu par l’hôtesse qui avait prévu tables, chaises et breuvage coloré...alors qu’elle même avait dix personnes à table (enfants et vignerons en vendanges) à l’étage au-dessus… En plus, il faut préciser que le "Régnier" est le 10ème cru du Beaujolais, et qu’il a bien amélioré notre pique-nique. Encore merci !

Après les agapes parmi les foudres et barriques, le soleil revenu nous a fait reprendre le chemin du retour avec la photo souvenir sur la terrasse de la maison, l’accueil beaujolais n’est pas une légende, mais une réalité sympathique.

Descente tranquille sur un chemin de crête nous permettant d’admirer la vallée de la Saône à l’est, à l’ouest les vallons ensoleillés, de la vallée de l’Ardières, Quincié en Beaujolais (patrie de Bernard Pivot), Lantinié, Beaujeu tout au fond de la vallée...et malgré une nouvelle averse pas trop rude qui a illuminé le bitume et le paysage !

Un petit détour vers une curiosité récente, érigée en 2014 : la pyramide de la Tour Bourdon…. Un géosite remarquable construit avec des blocs morainiques des anciens glaciers de la cinquième grande glaciation (- 450.000 ans…) avant notre ère…
Ces cailloux enfouis à faible profondeur sont disposés en bordure des vignes et servent de soutènement aux cultures en terrasses et chemins d ‘ exploitation… la réorganisation des vignes rendue nécessaire par la réglementation, la mécanisation, le changement climatique, les met un peu plus à jour et il faut « faire avec ». Merci le tractopelle, c’est plus efficace que la pelle-pioche d’antan.

Il faut dire que le Beaujolais a été labellisé Géopark en 2018, et que cette structure fait partie des attraits locaux, tout comme les ressources architecturales, culturelles et ...le bien boire et bien manger ! ….

La fin de la balade fut marquée comme d’habitude par une collation de départ au chaud soleil retrouvé, car la journée fut fraîche.

Dans trois semaines, sortie du coté de Vienne (Isère), avant la dernière sortie châtaignes dans les Monts du Lyonnais.