Randonnée des trois châteaux, Quincié en Beaujolais 01 juin 2014

Quelle chance, le beau temps est au rendez vous, et il n’a pas plu depuis cinq jours, donc les sentiers et sous-bois seront secs …. veinards les participants !!!

Une équipe renforcée par 4 personnes non voyantes et deux "handi marchants" accompagne les joëlettes.

Tout ce petit monde (33 personnes dont des jeunes pousses et des vieilles tiges ) se retrouve, non pas près de l’ église, au parking des pompiers,occupé par leurs véhicules privés jusqu’ à midi, ils doivent être en manœuvre au bord de Saône ...vive l’imprévu.. mais au parking des boulistes un peu plus bas (heureusement pas de challenge aujourd’hui ). Celui-ci est spacieux, équipé de WC handi, et il y a toute la place pour déployer les quatre joëlettes... la classe… !!!

Altitude du départ 310 m , distance prévue 12/13 km

Bref tout le monde se prépare, se pommade, s’équipe, s’arnache, et le convoi gagne vite de la hauteur dans les vignes verdoyantes pour admirer au loin la plaine de la Saône vers l’est au-delà du Mont Brouilly qui devient une taupinière. Il n’est qu’ 415 m et nous allons grimper à 580 m…

Passage au dessus du château du Souzy et ses toits brillants de tuiles vernissées, puis longue route forestière montante dans un frais sous bois, au milieu des chênes et châtaigniers, alors qu’une escouade pétaradante de quads nous double sans un regard à travers leurs visières et casques de robocops, leurs cuirs bariolés de pub, leurs bécanes aux guidons en cornes de vaches écossaises, seules les effluves diffèrent.....chacun son truc…

Il est déjà midi, il fait chaud malgré un petit vent frais, et la halte est bienvenue après un ultime raidillon, d’autant plus que les sacs de casse- croûtes s’ouvrent, comme les bouteilles de beaujolais rosé ou rouge ….

Personne n’en perd une miette ou une goutte, les juniors se régalent (il y a plusieurs gâteaux "maison"), le chien Godot, libéré de son harnais de travail, gambade autour des convives sans oublier l’affection de son maître non-voyant,
Et à l’ombre de la Croix des Forces, nous en reprenons, en admirant les monts de la ferme Sainte Marie, de Saburin, et tout en bas le château de Varenne où nous allons bientôt descendre.

Le redémarrage se fait sans peine, à travers les vignes, quelques cerisiers aux fruits squelettiques et les buissons de rosiers sauvages, dans les charrois caillouteux, vers les ruines de la chapelle saint Emilian ( 1577).

L’équipe "jeunes pousses" en profite pour tester le confort de la joëlette en alternance avec Isabelle. Il faut aussi commencer à former la relève des tireurs et l’équipe féminine de choc est mise à contribution dans la corde.

On arrive dans la cour somptueuse du château avec les arcades des bâtiments de service, le majestueux pigeonnier, les hautes tours rondes encadrant des salles aux belles fenêtres à meneaux..

On passe la route pour descendre longer sous les arbres riverains le ruisseau le Sanson, sous l’œil averti des parapentistes qui nous survolent inlassablement dans un ciel peu nuageux non menaçant.

Bientôt le cortège de marcheurs arrive au troisième site, le château de la Palud, en cours restauration, et une halte bienvenue au pied d’un cerisier réveille des vocations de grimpeurs gourmands même pas fatigués…

Les quelques randonneurs et parapentistes rencontrés sont mis à contribution pour l’incontournable photo de l’été avec le "sourire Chamina", et voici un exemple des 40 portraits glanés sur la journée, qui démontre que tout cela se fait dans la bonne humeur :

Puis c’est une paisible remontée vers le parking où la bière fraîche de Simone rafraîchit les gosiers, avant l’embarquement des participants bronzés et réjouis par cette chaude journée.

Bientôt c’est non loin de là, à Ranchal, qu’un long WE d’initiation aux séjours attend les adhérents, avant de poursuivre par les nombreux séjours d ’été .

rédaction M. G .