Massif des Monges du 13 au 20 juin 2015

25 janvier Reportages

L’arrivée des participants s’échelonne tout l’après midi et l’installation du camp s’organise au col de Fontbelle dans un cadre bucolique et sous un beau soleil. Chacun prend ses marques. Les embrassades sont joyeuses pour les anciens qui se reconnaissent. Quatre jeunes restent discrets. Ils viennent d’arriver de la gare de Sisteron avec Frédérique.

Tout à coup l’orage arrive et le diner champêtre prévu par Sylvie, notre intendante, se transforme sous le marabout en un repas convivial : présentation de tous les participants. Nous apprenons que nos quatre jeunes Thomas, Gaël, Kilian, Julien viennent du même lycée de Saint Jean de Maurienne .
Frédérique nous décrit le séjour et son organisation. Puis le diner devient un moment d’échange, Thomas visiblement aime la mousse au chocolat …

Après un bon petit déjeuner, la présentation de la joëlette commence sous le marabout car il pleut, Tout le monde écoute avec application, un rayon de soleil permet de mettre en pratique les conseils et recommandations.
Les passagers se prêtent avec un sourire amusé à l’initiation et à l’apprentissage du passage des obstacles.

L’ après–midi nous partons sur « le chemin découverte » avec des panneaux indiquant l’histoire de la forêt et son évolution au fil du temps. Frédérique complète, pour notre plaisir ces informations. Les jeunes apprennent vite la conduite de la joëlette …

Le lendemain, lever tôt, pour grimper à la Crête de Geruen .
En jargon « HCE « c’est une randonnée ludique ! Pierres, racines glissantes, jalonnent notre chemin escarpé mais la vue est étonnante, puis nous entamons la descente vers Feissal en traversant des torrents pour un camping sauvage superbe. Thomas, Julien, Gaêl et Kilian, sont déjà performants, encouragés par les conseils judicieux et bienveillants des anciens.
. Corinne, Christine, Sophie et Paul apprécient même si les pluies d’orage sont quotidiennes. Depuis deux jours, notre groupe s’est agrandi pour le plus grand plaisir du groupe : Ulysse, l’âne et son inséparable amie « Griotte », la jument placide ainsi que Zéta la chienne. Ils nous suivent ou nous précèdent suivant les moments. Merci à leurs propriétaires Marie–Pierre et Joël, l’inventeur de la Joëlette.

Nous entamons la boucle dans le vallon de Feissal et le Massif des Monges, les deux cloches, puis la remontée vers le col de La Croix De Veyre.
Les paysages sont variés, les Alpes ne sont pas loin, la Méditerranée non plus, et l’ orage nous surprend… Mais le moral n’est pas entamé.
Arrivés au camp nous nous séchons et au diner, serrés sous le marabout , les estomacs sont rassasiés grâce aux bons soins de Sylvie. Tout à coup les charades, les blagues fusent... Belle ambiance !

Enfin, ce matin, le soleil est présent et ne nous quittera plus pour le reste du séjour. La montée au col de Saint Antoine, avec une vue imprenable sur les alentours est superbe. Mais le groupe est attentif aux difficultés du terrain. Forêts, alpages se succèdent. Les passages caillouteux et la descente en corniche sur Tanaron méritent toute notre attention. Ce soir une douche nous attend et demain la journée sera technique.

Après une nuit à la belle étoile pour la plupart d’entre nous, nous cheminons autour de la lame de Faucibelle, phénomène géologique surprenant et grandiose. Nous sommes entourés de crêtes, de falaises, de gorges et bien sûr, les sentiers sont escarpés : rochers, pierriers et traversées de torrents seront notre quotidien. L’effort est constant , la vigilance aussi. Bernard, Joël, Marie-Thérèse, Julien, Thomas, Anne-Cécile, Didier, Marie-Pierre, Myriam, Kilian, Colette, Michel, Frédérique, Gaël assurent tous les postes à la joëlette à tour de rôle afin que chacun « récupère » un peu.

Puis un espace très rafraichissant dans un torrent près de la lame de Faucibelle nous attend. C’est la récréation ! Un tee–shirt bleu trempé dans l’eau glacée virevolte au dessus de nos têtes et atterrit à tour de rôle sur chacun d’entre nous : tous mouillés !!! C’est un grand moment. Mais il faut repartir et là dans la remontée abrupte, Paul perd sa roue. La réparation est effectuée par des mains compétentes et retour à Tanaron.

Le lendemain, après la descente dans la vallée du Bès, nous grimpons, en alternant les chemins caillouteux et les alpages vers l’ancien village d’Esclandon. Après la pause de midi c’est le dernier gros effort pour atteindre le site du vélodrome. A nouveau, pierriers, rochers, dénivelés mais la vue est inoubliable, magique…

C’est déjà la dernière soirée et comme chaque fois, tout le monde met la main à la pâte : une douche pour tout le monde, la préparation du repas, le rangement des sacs, la vaisselle etc… La nuit à la belle étoile.

Merci aux passagers pour la confiance qu’ils nous accordent même dans les moments les plus improbables et bravo à toute l’équipe soudée, solidaire, généreuse … L’esprit H C E EST LA !

Et pour terminer, une synthèse de Marie Pierre :

Ce séjour fut musical : pluies, orages au début, aboiements persistants des patous mais pas des loups, langages sifflés des jeunes avec les hautes performances de Gaël bien coaché par Thomas et au final les cigales de Provence.

Encadrement à 4 cerveaux (dont 2 discrets) sans ombre aucune, intendance aux multi-saveurs en excellence de salé-sucré.
Accompagnement du trio à 4 pattes : Ulysse, Griotte et Zeta.
Quelques chutes (mais pas du doigt !), une perte de roue et comme toujours des montées, des descentes, des pierres, des rires, des blagues, des suées, du magique inter-générationnel dans un paysage superbe de Haute Provence .

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