La vallée de l’Aisne et forêt domaniale de Laigue - 30 avril 2022

10 février Antenne de Picardie

En cette belle journée qui s’annonce ensoleillée, le rendez-vous est donné à 9h30 à Choisy-au-Bac, au bord de l’Aisne, pour les randonneurs venus des 4 coins de Picardie (Oise, Somme dont Amiens). Manque ceux de l’Aisne alors que précisément nous allons découvrir la vallée de l’Aisne ! Cependant c’est bien à 15 (2 passagers joëlette, 1 handicapée marchante et 12 accompagnateurs) que la joyeuse équipe commence à longer l’Aisne. Sans oublier la fidèle Maya qui accompagne nos randos depuis sa naissance.

Le chemin, d’ordinaire toujours humide, est très sec. Car oui, la sécheresse est déjà là, ce qui est parfait pour les joëlettes, et qui l’est beaucoup moins pour les agriculteurs.
Chacun s’émerveille devant les belles demeures et propriétés sur l’autre rive du fleuve. Elles font rêver ! L’œil se régale, le nez aussi avec le parfum d’une grandiose glycine.

Nous quittons l’Aisne en traversant un pont pour atteindre Francport.

Peu après, première pause à l’orée de la forêt. Certains pourront y alléger leurs sacs à dos dans la voiture que nous retrouverons à l’heure du pique-nique. Car c’est ici que commence la boucle en forêt. La forêt domaniale de Laigue jouxte celle de Compiègne, là où fut signé l’armistice qui mit fin à la guerre de 1941-1918.
Lénaïk a agrémenté l’itinéraire de belles côtes. Tout comme en montagne, lorsqu’il y a montée, il y a ensuite la descente.

Le chemin est sablonneux, sec, sans humidité aucune (chose rare ici). Le sol est donc roulant, reste les racines à éviter.

Le printemps est une belle saison, la nature s’éveille, les feuilles des arbres sont toutes neuves, d’un vert tendre, les genêts sont en fleurs, une multitude de petites fleurs tapissent le sol. Sans oublier le muguet ! Muguet certes peu nombreux, souvent cueilli avant notre passage. Mais quelques brins nous réjouissent. Beauté de la nature, à respecter bien sûr ! Le chant des oiseaux apporte de la musicalité. Louise, experte, sait reconnaître le chant de chaque oiseau qu’elle identifie, tel par exemple le troglodyte mignon. Le coucou, présent toute la journée, est connu de tous. Il aura accompagné la rando toute la journée.
photos :

Nous avançons joyeusement jusqu’à atteindre la première et sérieuse montée qui mène au pont d’Ecange. Les renforts sont utiles.

Après l’effort, le réconfort d’un terrain plat propice au bavardage, aux échanges. Lénaïk notre guide papote, tant et si bien que nous avançons trop en avant du chemin. Erreur d’aiguillage ! Erreur fatale qui oblige à emprunter une côte digne d’un col en haute montagne, pour atteindre la butte du Châtelet !! Lénaïk avait prévu de la contourner. C’est raté ! Grâce aux montagnards Louise et Cyril, nous franchissons l’obstacle. La descente est tout aussi vertigineuse. Interrogation, ça passe ou ça passe pas ? on y va, on y va pas ? Réflexion, leçon de technique, la situation est maîtrisée, la descente se fait joëlette par joëlette, prudemment afin d’éviter de glisser sur les feuilles mortes.
Voilà les Picards prêts à affronter la montagne !!

Le détour était imprévu, l’heure tourne, les estomacs sont vides. Le pique-nique est le bienvenu vers 14h30. Table, banc, herbe à l’orée de la forêt, c’est sous le soleil que nous nous restaurons, savourons les divers gâteaux fait maison, dont celui de Laura à l’avoine.

Pas de temps pour la sieste, il faut repartir. Nous arrivons tranquillement par un chemin forestier à la chapelle des 3 chênes, humble édifice vouée à la Vierge Marie. Lecture est faite de l’historique de cette chapelle qui aujourd’hui est fermée pour cause de vandalisme.
La sœur Marie Abysia trouvait le lieu propice pour prier et méditer. D’où cet oratoire construit en 1862. Pourquoi le nom des 3 chênes ? Parce qu’ici se dresse 3 chênes issus de la même souche.

Cette clairière est couverte ça et là d’un tapis bleu de jacinthes des bois. Une petite sente mène vers la propriété et belle demeure du compositeur Léo Delibes ( 1836/1891) que nous admirons.

Tranquillement, nous rejoignons les voitures parquées auprès de l’Aisne à Choisy-au-Bac.

Avant de se séparer, pliage des 2 joëlettes, puis le gâteau de Louise régale chacun pour le chemin de retour, en voiture.

Merci à tous pour cette belle journée ensoleillée et bravo à chacun.
Avec ce brin de muguet offert, à bientôt le 21 mai pour la rando de Jean-Louis à Pargny.