La Matheysine du 28 juin au 5 juillet

25 janvier Reportages

La MATHEYSINE ? A part les initiés et les habitants du coin, c’est pas très connu… Mais un pro comme Jean Paul a su l’inscrire sur la liste des séjours et, croyez moi, il a eu raison, c’est pas très haut, mais au niveau paysages, c’est « du lourd » et puis il y a quelques petites « gâteries » qui valent quelques bonnes suées !
Par contre ne faites pas comme moi, évitez la question qui fâche, surtout le premier soir ! Ça veut dire quoi la Matheysine ? Et notre super Women AEM au prénom mélodieux d’Elodie répond : "plateau mouillé" avec son sourire ravageur…

Ben oui, pour être mouillé... on a gagné dès la première nuit. Heureusement la salle hors sac des Signaraux a su abriter les participants sans tente. Pour les autres, ils ont pu tester l’étanchéité des différents modèles de tente que la belle prairie alentour a su accueillir.

Première prise de contact et premier repas en l’absence de Guillaume victime d’un responsable SNCF pointilleux qui l’a envoyé aux urgences pour rien… Il nous a rejoints dans la nuit... Et nous avons pu lui souhaiter son anniversaire dimanche soir.

Premier contact avec les joëlettes dimanche matin et après un petit ajustement de l’assise de la coque de Paul sur le siège de la joëlette, tout le monde se retrouve du côté de la Combe noire avant de redescendre à la salle pour le déjeuner, histoire de ne pas se faire "rincer" lors du premier pique-nique.

L’après midi, Elodie, en sa grande sagesse devant la météo incertaine, nous emmène visiter le musée de la mine. Eh oui, la Matheysine fut aussi une des grandes régions charbonnières de France. Le meilleur anthracite... En tous les cas une visite très instructive sur ce que fut le courageux et difficile métier de mineur.

Pour la suite à cause de la météo, je vous l’ai dit « plateau mouillé », nos deux responsables ont un peu aménagé le programme, mais nous avons pu faire le Sénépi 1769 m, la pierre percée 1220m, en passant par les abords du village de Puteville...

La montagne du Conest, aussi nommée Beauregard, et là c’est vraiment une superbe vision à 360° où les vrais indigènes, Robert, Eric et Jean Paul, nous déclinent tous les sommets environnants avec ces noms évocateurs, les deux sœurs, etc, etc… Moi le parisien je n’ai rien retenu, juste la musique des mots et la beauté de ces montagnes du Vercors et de la Chartreuse.

Ensuite ce fût le baptême du bivouac pour certains et là le ciel nous fut clément, un ciel étoilé, sans vent… et un feu de camp alimenté en bois par Philippe le « vacher », responsable de tous ces ruminants à la robe blanche qui tranche sur le vert des pâturages.

Philippe est venu avec son "quad" garni de bûches et de petit bois. Merci à toi qui, comme dans la chanson de Brassens, nous a fourni la braise pour réchauffer nos cœurs et nos corps.

Par contre nos amies les vaches nous ont réservé une petite surprise pour le chemin du retour vers le camping. Elles ont savamment toutes marché du même pas sur le sentier en dévers à flanc de colline, ce qui donne, après la pluie, une belle suite de « rigoles » profondes tous les 50 cm avec secousses et dérapages garantis pour nos passagers et pilotes... Le programme prévoyait… sentier… roulant ! Une bonne heure de galère, mais c’est ça un vrai séjour !

Surtout qu’ensuite, en fin d’après midi, il y eut la baignade dans le lac... Alors de quoi se plaint-on !

Et vendredi, là, la surprise… Une balade d’une heure en bateau sur le lac de Monteynard, lac de retenue EDF. Avec un capitaine, pilote, conférencier, guide qui nous a décrit la géologie, les poissons, les oiseaux dans les gorges du Drac avant de faire la randonnée des passerelles himalayennes au dessus de l’ Ebron et du Drac…OK, elles sont assez spectaculaires ces passerelles, mais le terme himalayen… Je pense que le syndicat d’initiative du coin se pousse un peu du col !

Mais c’est une super balade avec un petit passage agrémenté de plusieurs épingles à cheveux, qui mérite bien son nom, du moins pour moi qui n’ai plus rien sur le caillou…

Eh oui, le samedi est déjà là et il faut plier tente et marabout et nous séparer. Toujours émouvante, la fin d’un séjour…

Merci à Carole, Myriam, Guillaume, Paul pour avoir supporté les secousses et nos soins pas toujours appropriés. Merci à Béatrice qui a vaillamment grimpé presque toujours en tête avec bonne humeur.
Merci à Elodie qui a parfaitement su allier compétences et sourire pour gérer ce premier séjour.
Sa capacité à être attentive à tous n’a d’égale que sa coiffure qui mérite un premier prix de « choucroute »… et d’accompagnatrice.

Merci à l’époustouflant Jean Paul. Capable de toutes les audaces culinaires tout en étant très souvent présent sur les brancards. Apparaissant tout à coup au moment du dernier coup de collier pour grimper les joëlettes au sommet… Comment fais-tu pour être aussi polyvalent, toi que nous connaissons également comme super accompagnateur ? Je vous recommande sa potée du bivouac ou sa salade de lentilles entre autres….

Merci à Mainon pour avoir vaillamment porté notre bivouac sans nous réveiller le matin comme certains de ses copains ! Il a même accepté un petit tour à « cru » de notre A E M...

Et merci à tous pour cette super ambiance… C’est toujours la magie HCE !

Bravo à nos trois novices qui n’ont pas démérité et que nous espérons revoir sur de prochains séjours.
Grâce à tous, ce séjour a été une belle réussite. Ils nous a donné des ailes et le sourire. Même les vaches attendent avec impatience la prochaine édition !

Pour ceux qui ne connaissent pas : le séjour MATHEYSINE est un bon cru n’hésitez pas à vous y inscrire pour 2015.