Hautes Vosges, vallée des lacs du 26 juillet au 02 août

25 janvier Reportages

C’est en l’espace de quelques minutes que toute l’équipe se retrouve autour de Laurence, Vanessa, Guillaume et Jérémie pour partager une semaine dans la vallée des lacs des Hautes Vosges. Notre premier gîte est le chalet du ski club spinalien sous la route des crêtes. Notre accompagnatrice montagne est là, souriante, sportive, optimiste, accorte.

Bien sûr la météo n’est pas très engageante mais c’est la joie des retrouvailles, l’évocation de souvenirs et d’abord l’accueil de deux nouveaux accompagnateurs : Sonia et Denis.

Le temps se lève. Magnifique coucher de soleil. De bon augure pour le lendemain.

La journée commence par la traditionnelle présentation de la joëlette, rappel pour les uns, découverte pour les autres.

Rapidement nous partons pour le Honeck parmi les cirques et les vallées glaciaires pour un pique-nique au bord d’une falaise.

Nous n’oublions pas l’opération Chamina au profit du séjour Pérou 2015. Il faut dire que Tartar est notre plus efficace allié : il sait s’y prendre l’animal pour attirer le client, subir des caresses et se livrer à ses
roulades favorites.

Cette première journée nous permettra de récolter 150 photos. En traversant le plateau longue conversation avec des cueilleurs de myrtilles dont les seaux et sacs à dos regorgent de ces baies. Echanges de recettes. Le beignet lorrain fait saliver. Fred nous fait remarquer les bornes, vestiges de la limite imposée en 1871.

Retour rapide car nous sommes attendus pour la visite de la traite mécanique à une courte distance du chalet. Impressionnant de voir ces bêtes attendant calmement leur tour pour se présenter sans bousculade devant la machine qui les déchargera de leur production journalière.

Ensuite, barbecue. Nous resterons discrets sur l’apparence du résultat.

Lundi, randonnée agréable jusqu’au Collet et au Col de la Schlucht. Arrêt à midi dans un site magnifique. Il est tentant de paresser au soleil

mais en fine connaisseur du pays, Fred nous incite à précipiter notre départ : l’orage menace, la pluie arrive. Cette remarque ne nous impressionne guère et pourtant : c’est sous un déluge entrecoupé d’éclairs et de tonnerres que nous arriverons au gîte au grand soulagement de Tartar qui ne savait où donner de la tête dans ce tourbillon météorologique.

Jean-Marc, bûcheron, musicien, bon connaisseur de l’histoire locale passera un peu plus tard et présentera ses instruments traditionnels : épinette des Vosges, cor des Alpes bugle suisse, trompette en bois dite aussi petit clairon . Son accordéon lancera le groupe dans des danses endiablées.

Merci à Jean Marc !

Ce mardi, il pleut toujours. Heureusement tout a été prévu : nous partons à Saint-Dié visiter « la maison du 21° siècle ».

Fondée par des parents pour accueillir des personnes de tous âges aux handicaps différents elle séduit par son architecture ouverte et conviviale. Fidèle à l’inspiration des parents fondateurs, elle met la personne handicapée au centre de ses préoccupations et de sa politique.

Invités à la piscine, c’est un long moment de détente. On se poursuit, s’éclabousse sous l’œil amusé d’un maître-nageur qui de plus nous initie aux différents matériels utilisés.

Excellent repas offert et servi par le responsable de la maison. Merci !
Petit tour de ville : arcades, cathédrale, Tour de la Liberté…

Ce matin, on range, on plie, on nettoie. Départ vers notre deuxième gîte au chalet de la Sotière au Haut du Tôt. Le temps restant ce qu’il est, nous nous réfugions au cinéma.

pour une évocation de Papy Louis ou la rude vie des Vosgiens au siècle dernier : la schlitte « qui crève le bûcheron à la montée et le tue à la descente », le travail du bois, la fabrique du fromage, les veillées entre voisins …

Puis entre les ondées, tour du lac de Gérardmer

Les promeneurs rencontrés sont plus rares et moins ouverts à nous offrir leur sourire que le premier jour sous le soleil. Edith parviendra toutefois en fin de séjour à avoir 343 photos. Merci à tous les participants.

Ce jeudi, agréable randonnée dans les sous-bois des forêts d’épicéas vers le chalet du Haut des Charmes. Passage à Chèvre-Roche, magnifique point de vue sur la vallée. La Forge retient notre attention : c’est le village natal de Joël Claudel à qui nous devons la joëlette.

Le soir apéritif autour de la torche vosgienne : fines tranches de lard grillées sur un feu logé dans un tronc évidé d’épicéa. Plus tard, Denis nous régalera d’un gâteau de sa fabrication. Merci Denis.

Ce dernier jour, nous devons partir tôt. Rapidement tout est en place. Un seul être nous manque : Tartar. Le coquin a profité d’un moment d’inattention pour une petite promenade matinale en solitaire. Ce n’est pas déplaisant pour l’observateur de le voir marcher, sur le sentier, insouciant, pressant le pas lorsque sa poursuivante, à pas feutrés, se rapproche un peu trop à son goût. Sur le chemin pris la veille, il rencontrera quasiment par hasard deux Bernard qui déposaient des déchets dans des silos. Il se rendra en gentilhomme. Fin de l’escapade.

Ce petit contretemps ne nous empêchera pas de passer à l’étang de Blancfaing puis à la cascade de la Pissoire pour remonter au Haut du Tôt.

Réveil de bonne heure. Le temps mi-figue mi- raisin permet de finir de charger le camion qui va partir sur le séjour Jura et à chacun d’entasser ses sacs et paquets dans les voitures particulières.
Beaucoup d’émotions lors des adieux ou plutôt des au revoir. A l’année prochaine et d’abord à l’A.G.

Bon séjour même avec peu de dénivelé et petit rythme. Cela a permis de découvrir la faune, la flore, l’architecture et l’histoire locales. Beaucoup de bonne humeur et d’entraide pour les soins à la personne, l’intendance, le nettoyage qui a permis de rendre les gîtes dans état impeccable.
Très bonne organisation de l’AEM qui avait prévu force alternatives ce qui nous a permis de ne pas souffrir de la pluie pendant les jours arrosés. Bravo et merci à Frédérique.

Bernard