Grands canyons espagnols du 30juin au 09 juillet

25 janvier Reportages

Cette très belle randonnée dans la spectaculaire vallée glaciaire appelée canyon d’Ordessa est une première pour l’association. Le Mont Perdido sera souvent en point de mire pour les joëlettes qui vont évoluer entre le canyon d’Ordessa et le canyon d’Anisclo.

Arrivée d’une grande partie de l’équipe à Targasonne (1650 m) dans les Pyrénées Orientales au gîte de Stéphane, Disi Sioul. Soirée "truffade"-saucisses et nuit au gîte (l’intendant est Auvergnat).

Dimanche 30 juin :
Transfert en voitures et fourgon environ 4 h, jusqu’au camping de base en Aragon, à Puyarruego (600 m). Installation du camp suivie d’une balade d’initiation dans le village. Porc au curry accompagné de courgettes au vin blanc (miam, miam !)

Lundi 1 juillet :
Transfert voiture du camping à Bestué (1240 m) avec vue le massif Castillo Mayor. Départ pour deux jours en joëlette du village, traversée du plateau jusqu’à la cabane de berger Plana Canal (env. 1720 m). Orages de pluie et de grêle, rencontre d’une troupeau de vaches dont la 214 voulant s’abriter dans la cabane et une autre convoitant notre dessert. Pâtes sauce bolognaise, on a eu de la chance de pouvoir manger dehors entre deux orages. Montage de la bâche pour la nuit mais rapatriement de tous en cours de nuit dans le fourgon ( pas mal le fourgon avec un étage ) et dans la cabane.

Mardi 2 juillet :
Traversée du plateau avec vue sur le canyon d’Anisclo et le fameux Monte Perdido. Grande descente très abrupte jusqu’au pré à vaches, puis piste forestière jusqu’au village d’Escuain. Visite à l’Office du Parc National d’Ordesa y Monte Perdido, exposition sur le gypaète barbu. Attente du fourgon et des voitures pour retour au camping de Puyarruego. au menu du soir : poulet basquaise et crozets, fruits flambés, que du bonheur, le tout concocté par notre super cuisinier René.

Mercredi 3 juillet :
Départ du camping avec le fourgon pour trois jours d’itinérance, les voitures et tout le campement. Montée à joëlette d’une piste forestière de +650 m jusqu’aux pâtures en limite du parc d’Ordesa. Bivouac sur le plateau à Cuello Arenas (1900 m), commune de Nérin, près d’un parc à vaches, une source, une cabane de pierre cadenassée, un aven protégé par une barrière en rondins, et des milliers de fleurs et les marmottes qui ne semblent pas dérangées par notre présence. Chili con carne pour une nuit à la belle...

Jeudi4 juillet :
Traversée du plateau pour monter au refuge de Goriz (2160 m) en longeant le bout du grandiose canyon d’Ordesa. Traversée de névés, passage rocheux, pierriers, cascades. Arrivée triomphale de Vincent à pied au refuge, ovation des espagnols, photo de groupe avec l’équipe du refuge. Cours de gym en plein air par Evelyne et Béa. Repas basique rien à voir avec ce nous concocte René et nuit au gîte en dortoir de 3 étages. Symphonie nocturne c’est mieux à la belle étoile.

Vendredi 5 juillet :

Très longue descente technique depuis le refuge à 2160m : 4 heures 15 pour 430 m seulement, par un chemin très caillouteux et chaotique pour pic niquer au fond du canyon, sur les rives de l’Ordesa sous un soleil de plomb à 1730 m d’altitude. Plein des gourdes à une jolie source puis on suit le chemin bétonné et dallé le long de la rivière, avec passage à une cascade, puis piste forestière très fréquentée jusqu’au grand parking à touristes. Le fourgon est là mais pas René... attente puis transfert fourgon/navette pour certains jusqu’au très beau camping en terrasses San Anton de Torla, sous le Mont Perdido.

Samedi 6 juillet :
Départ en fourgon (2 voyages) pour Torla : visite et emplettes. Petit interlude au Centro de Visitantes pour récupérer la clé de la piste forestière Nérin Diazas entre Ordesa et Torla. Transfert en fourgon (chargé comme un bus péruvien) puis à pied pour le soulager, jusqu’à la chapelle Santa Ana : pique nique, rencontre VTTiste espagnol intéressé qui essaye la joëlette. Montée de 500 m de piste au soleil, pause baignade au torrent, maquette pédagogique pierre et bois de Stéphane pour illustrer notre parcours.

Suite de la montée jusqu’à 1985 m pour bivouac étalé sous les pins et en prairie, col d’Acotacouta au bord du canyon.
Reprise de la chanson "Le chanteur" de Balavoine adaptée au séjour (auteur : Dominique).

Extrait chanson :

TOUSAUPERDIDO


Je m’présente , j’suis accompagnant
Et surtout je n’pass pas devant
Fatiguant-an
Je me mets toujours à l’arrière
Je m’balad’le nez en l’air
Et souvent j’m laisse aller
A rêver
On est tous sur le sable fin
D’un pays ma foi bien lointain
Bien lointain
Mer d’azur et puis sable blanc
L’passagers seraient dans le vent
Et danseraient, danseraient sous le firmament

Béatrice plongerait des rochers simplement
Dans une eau réchauffée
De soleil éclatant
Elle n’aurait jamais peur eur
Et sauterait de bonheur heur

Et Arnaud flotterait
Peut-être sans bouée
Et même s’il s’éloigne
Au-dessus des grands fonds
Je suis sûr qu’il y gagne
Il entend les poissons on

René ne serait plus en retard
Il tiendrait pour nous tous les soirs
Open-bar ar

Stéphane lui nous proposerait
Des sorties sur des beaux voiliers
L’organisation ne serait pas comm’
En Aragon.
Babeth se glisserait
Dans l’eau bleu du lagon
On la verrait nager
Au milieu des poissons
Se faufiler dans les failles ailles
De la barrière de corail ail

J’ai même vu Vincent
Philosophe à plein temps
Les lunettes plantées
Dans ses cheveux lisses
Et fort bien entouré
Refaire la société é

Et Jocelyne courrait
Sur le sable mouillé
Les vagues sous ses pieds
Semblent la décoller
Mieux qu’les trois gouttes d’eau eau
Du Canyon d’Anisclo.

Au loin j’aperçois Myriam
Etendue sur le sable blanc
Sable chaud
Elle sait que personne ne l’a vue
Elle est même peut être nue
Et elle parle, elle parle
Aux oiseaux.

Les joëlettes inutiles
Rouillent sur leur trépied
Pour des fêtes futiles
Avec des vahinées
On danse toutes les nuits
Simone nous a maudi.

Et puis quand je serai vieux
Je m’ ferai trimballer
Par quatre filles balancées
Comme des Byon say
Et sur le mont Perdu u
Elles seront moitié nues u

Alors je partirai
Je quitterai HCE
Je pourrai m’en aller
Car je serai heureux
Je serai libéré
De tous mes préjugés.

Dimanche 7 juillet

Poursuite de la montée de la piste jusqu’à la crête (2105 m) et point de vue sur les canyons. Descente en free-ride à travers prés (-1000 m, LA descente du séjour) jusqu’au pré à vaches du pique nique sous le poirier. Piste jusqu’au village de Fanlo. Transfert voitures jusqu’au camping de base à Puyarruego. Pot collectif au bar. Départ de Gislaine, Dominique et Monique. Dernier repas en commun.

Malheureusement pas de photographes ce jour mais fallait rester concentrés

Lundi 8 juillet :

Pliage du camp et départ.

Un superbe séjour, une première à renouveler. !