FERRIERES sur SICHON – 16 juin 2019

4 passagers : Valérie, Olivier, Thierry, et Evelyne.
Quelques accompagnateurs habitués + ceux qui vont le devenir, séduits par l’état d’esprit à HCE : ils reviennent quasi régulièrement, il y en a même qui ont adhéré ! De nouvelles forces vives, c’est tout ce que l’on demande, non ?

Laurence nous a concocté une petite merveille de circuit : monts et vallées riantes longeant les ruisseaux, le Sichon et le Terrasson. Rien ne dispose mieux que la superbe météo qui nous est offerte après quasiment 3 semaines de froide grisaille. Les chemins sont roulants, avec toutefois deux grimpettes qui vont en essouffler plus d’un.

On est partis un peu en retard, on est attendus pour le déjeuner au Château de Montgilbert, sous le cerisier… Bien qu’en ruines, le château a belle allure, dominant un large panorama bucolique. Il est en restauration tous les étés et nous prenons date pour le constat de l’avancement des travaux. Quelques grilles couvrant un soupirail ou un cachot par-ci par-là, surtout ne pas engager la roue de la joëlette là-dessus !

Pour l’heure, c’est assis dans l’herbe ou sur quelque parpaing égaré qu’on étale nos modestes agapes. En dessert le petit "plus", les cerises, en abondance, du jardin de Laurence (décidément quelle bonne copine !) ; elles ont été fort appréciées de même les quelques mets sucrés préparés par les "fines gueules" du groupe. Je ne parle pas du "liquide"…

Comme les meilleurs desserts et siestes ont une fin, nous voilà repartis sur les chemins, rejoignant les ruisseaux où la fraîcheur ragaillardit les marcheurs. Un petit gué à passer, à moins que - pour ceux qui ne veulent pas se mouiller - un "pont" a été improvisé : un poteau électrique en ciment couché au-dessus de l’eau va permettre le passage à sec.

Puis une autre pause. Si elle est appréciable, elle ne doit pas s’éterniser. Nous devons remonter le vallon (200 m de dénivelé d’une traite).
Peu après, un "coup de barre" les cordes ajoutées aux joëlettes sont parfois moins tendues, les renforts sont bienvenus et les langues bien moins pendues… Laurence encourage ses troupes : "encore une petite montée après celle-ci et on sera presque arrivés !" Quelle phrase ! Ça transpire, ça rougne, mais au final tout le monde est ravi de la belle balade… et d’être arrivé, fatigués, les passagers autant que les marcheurs.

Petit plaisir culturel en prime : ça ne vous réjouit pas de savoir qu’ici même, Georges Brassens et son ami René Fallet (écrivain et scénariste) ont péché dans ce ruisseau, arpenté les mêmes sentiers et contemplé le joli lavoir ?
Grand merci Laurence, comme d’hab, tu nous as gâtés ! A la prochaine !